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40e réunion du Conseil des ministres à Lubumbashi : le Gouvernement Suminwa impulse la gouvernance de proximité

Lubumbashi, 18 avril 2025 – La Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a foulé le sol de Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, dans la nuit de jeudi à vendredi, pour prendre part à la 40e réunion du Conseil des ministres que va présider le Chef de l’État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Son avion a atterri peu après minuit, à l’issue d’une journée particulièrement chargée à Kinshasa, où elle a enchaîné réunions de travail et engagements officiels. À son arrivée, la Cheffe du Gouvernement a été chaleureusement accueillie par les autorités provinciales, symbolisant l’unité institutionnelle entre les échelons national et local.

Judith Suminwa, connue pour son approche de terrain et sa volonté de gouverner au plus près des citoyens, incarne une vision moderne de la gestion publique. Fidèle à cette dynamique, elle encourage la décentralisation active des réunions gouvernementales, sous la houlette du Chef de l’État, permettant ainsi à chaque province d’être au cœur des décisions stratégiques.

Cette 40e session du Conseil des ministres, prévue à Lubumbashi, s’inscrit dans cette volonté de rapprocher les institutions de la population et de faire de chaque coin du pays un acteur à part entière de la gouvernance nationale.

Sous sa conduite, le Gouvernement mène un travail acharné pour améliorer les conditions de vie des Congolais, tout en s’attaquant aux défis sécuritaires qui pèsent sur l’est du pays. Dans ce cadre, des efforts importants sont engagés pour restaurer la paix dans les régions affectées par l’instabilité, notamment à l’Est du pays, où opèrent encore des groupes armés soutenus par le Rwanda.

La présence de la Première Ministre à Lubumbashi marque donc un moment fort, à la fois symbolique et stratégique, dans la conduite des affaires publiques et dans la volonté d’ancrer durablement la cohésion nationale.

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Plus de 40 ans après, Judith Suminwa lance les travaux cartographiques du recensement général de la population

Kinshasa, jeudi 17 avril 2025 – La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka a procédé, ce jeudi, au lancement officiel de la cartographie pilote du deuxième Recensement Général de la Population et l’Habitat (RGP2). La cérémonie s’est déroulée au terrain Assossa, dans la Commune de Kasa Vubu. La cartographie est une étape dans le processus du recensement qui permet de découper les zones de dénombrement qui seront affectées aux agents recenseurs, afin d’éviter des omissions et multiples comptes.

Un moment historique pour le pays

La Cheffe du Gouvernement n’a manqué de rappeler que c’est un projet qui lui tient à cœur depuis l’époque où elle était à la tête du ministère du Plan jusqu’à son accession à la Primature.

« Je suis très honorée et heureuse…Je me réjouis bien entendu en tant que Cheffe du Gouvernement, mais aussi comme ancien Ministre du Plan, que ce projet connaisse une telle évolution. Je le sais, le parcours n’a pas été facile, et beaucoup reste encore à faire. Néanmoins, nous assistons ici, dans la Commune historique de Kasa-Vubu, à un moment historique. Car, plus de 40 ans après le seul et unique recensement scientifique de la population de 1984, notre pays est résolument tourné vers la réalisation du deuxième recensement général de sa population », a-t-elle affirmé.

Une vision révolutionnaire à l’actif du Chef de l’Etat pour améliorer les conditions de vie des citoyens

Quoique personnellement impliquée pour la réussite de ce projet, la Cheffe du Gouvernement a bien tenu à rendre à César ce qui est à César.

«C’est l’occasion pour moi de rendre un hommage mérité à Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour sa vision révolutionnaire consistant à offrir aux Congolais un pays disposant des statistiques actuelles et fiables sur les effectifs et les conditions de vie des populations, devant permettre de répondre au défi de la planification du développement dans notre pays, la République Démocratique du Congo », a ajouté Judith Suminwa.

La Première Ministre n’a pas non plus manqué de dire sa gratitude au Vice-premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, aux partenaires techniques et financiers ainsi qu’à la Direction générale de l’nstitut National de la Statistique (INS) et à la Coordination du Bureau Central du Recensement (BCR) pour les efforts déployés afin de faire avancer ce projet dont l’importance n’est plus à démontrer.

Le Gouvernement déterminé à appliquer son Programme d’actions malgré le contexte de conflit

Pour la Première Ministre, la détermination du Gouvernement demeure infaillible dans la mise en oeuvre de son Programme d’actions (PAG), en vue de poser durablement les jalons d’un Congo émergent, et ce malgré l’occupation d’une partie du pays.

« En dépit de l’agression injuste de notre pays et l’occupation par le Rwanda et ses supplétifs du M23 de quelques villes et localités dans l’Est du pays, le Gouvernement reste déterminé à mettre en oeuvre son Programme d’actions. Et je voudrais vous rassurer que cette détermination demeure sans faille », a martelé la Première Ministre.

Mettre fin à l’absence des statistiques fiables pour l’émergence du pays

Pour la Cheffe du Gouvernement, l’une des caractéristiques d’un pays qui vise l’émergence, c’est la maîtrise de la croissance démographique.

«Tandis que le Gouvernement a ouvert plusieurs chantiers pour sortir le pays du gouffre du sous-développement, les statistiques démographiques lui font cruellement défaut, en dépit des résultats de quelques enquêtes sectorielles. Or, la plupart de politiques et projets du Gouvernement exigent, pour leur conception et leur pilotage, des données fiables qui renseignent sur les effectifs de la population et sur leur situation économique et sociale, jusquau niveau des entités territoriales les plus reculées. Et c’est le recensement qui fournit les données de n’importe quelle unité géographique, jusquà la plus petite. Ces données, le Gouvernement en a besoin pour une meilleure planification de ses actions »,
a reconnu Judith Suminwa, engagée à mettre fin à cette situation.

Il n’est jamais trop tard

Comme un vrai meneur des troupes au front, la Première Ministre a mobilisé les agents du Bureau Central du Recensement pour la bonne réalisation de leur mission.

« Malgré le retard enregistré pour le lancement de ces opérations, l’heure n’est pas à la résignation, car il n’est jamais trop tard pour un nouveau départ. Il est donc temps de mettre un terme à cette longue période de disette et de tâtonnements en matière de statistiques de la population », a souligné la Cheffe du Gouvernement.

Ces opérations de la cartographie, dans leur phase pilote, concerneront d’abord trois sites, à savoir la Commune de Kasa Vubu, à Kinshasa, le Territoire de Bulungu, dans la Province de Kwilu et la Ville de Tshikapa, dans la Province de Kasaï. Elles vont se terminer au mois de juin avec la publication d’un rapport. C’est en début du mois de juillet prochain que les travaux cartographiques du recensement vont s’étendre sur l’ensemble du territoire, avant la phase de dénombrement exhaustif ou du recensement proprement dit. Il faut noter que, contrairement à 1984, toutes les opérations du recensement actuel seront presqu’entièrement numériques.

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«Refonder notre justice pour qu’elle soit un pilier inébranlable de l’État de droit » (Judith Suminwa aux magistrats)

Kinshasa, jeudi 17 avril 2025 – La cérémonie de clôture de l’Assemblée Générale Ordinaire du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM), tenue du 7 au 17 avril 2025, a marqué un tournant décisif pour la réforme du système judiciaire en République Démocratique du Congo. Présidée par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant le Président de la République, Félix Tshisekedi, cette session a abouti à l’adoption de 59 résolutions et 8 recommandations ambitieuses, visant à redorer l’image ternie de la justice congolaise.

59 résolutions phares : Numérisation, autonomie budgétaire et cités légistes

Parmi les mesures adoptées, plusieurs priorités émergent dont la numérisation intégrale des services judiciaires pour garantir transparence et célérité, la construction de cités légistes dans toutes les provinces, incluant palais de justice et logements pour magistrats, l’autonomie budgétaire du pouvoir judiciaire, avec un budget 2026 proposé à 736 milliards de francs congolais, la création de nouvelles juridictions (tribunaux pour enfants, militaires) pour rapprocher la justice des citoyens.

Le Président du CSM, Dieudonné Kamuleta Badibanga, a salué ce qu’il a qualifié d’avancées tout en promettant une application stricte des résolutions. « Désormais, plus rien ne sera comme avant les assises de cette Assemblée générale ordinaire », a-t-il affirmé.

Un engagement présidentiel pour une justice indépendante et performante

Dans son allocution, la Première Ministre a réaffirmé la volonté du Chef de l’État de « restaurer l’autorité de l’État » face aux défis sécuritaires et institutionnels. Elle a insisté sur la nécessité d’une justice « accessible, équitable et respectée », alignée sur la vision du Magistrat Suprême.
« Le Président de la République vous exhorte à assumer pleinement ces résolutions avec rigueur et détermination », a-t-elle déclaré, soulignant l’appui du Gouvernement pour la formation des magistrats et le financement des réformes structurelles. Elle a également rendu hommage aux magistrats dans un discours engagé.
« Nous ne céderons pas face à ceux qui cherchent à désacraliser votre noble mission de juger », a-t-elle lancé, en référence aux zones occupées par les terroristes de l’armée rwandaise et leurs supplétifs de l’AFC-M23 où la justice est « bafouée par la terreur ».
« Vous êtes les gardiens de l’État de droit, les artisans d’un avenir où chaque Congolais pourra se tenir debout, assuré de ses droits », a-t-elle déclaré d’un ton rassurant.

Vers un dialogue renforcé entre institutions

Pour concrétiser ces réformes, un cadre de concertation régulier entre le Gouvernement et le CSM sera instauré. « Ce dialogue permettra d’harmoniser nos efforts tout en préservant l’indépendance judiciaire », a assuré la Cheffe du Gouvernement. Cette collaboration vise à accélérer des projets clés comme l’uniformisation de l’âge de la retraite des magistrats (70 ans) et la lutte contre la corruption via des chambres disciplinaires renforcées.

Une feuille de route 2025-2029 sous le signe de l’espoir

La session s’est achevée sur l’adoption d’une feuille de route quadriennale, alignée sur les objectifs du Magistrat Suprême, le Président Félix Tshisekedi. Alors que le CSM s’engage à transmettre dans les prochains jours les résolutions au Chef de l’État, les magistrats congolais sont appelés à incarner ce changement radical des mentalités. Un défi de taille, mais porteur d’espoir pour des millions de Congolais en quête de justice.

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Tracabilité de ressources minières en RDC : La société civile s’aligne sur la vision du Gouvernement Suminwa pour des actions plus incisives

Kinshasa, mardi 15 avril 2025 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a ouvert, ce mardi, le
Dialogue national sur la gouvernance minière dans le contexte de conflits en RDC et dans la région de Grands Lacs, au chapiteau du Pullman Hôtel. Ces assises initiées par le Comité de crise pour la paix et la sécurité en RDC, une dynamique portée par les leaders de la société civile, se tiennent aux côtés des institutions du pays pour dire stop aux pillages des ressources naturelles du pays et aux atrocités commises par les ennemis de la RDC sur les populations congolaises.

Selon Patient BATSHOMBE MATABISHI, Coordonateur de cette dynamique de la société civile, dans un contexte de conflit, de guerre ainsi que de pillage des ressources naturelles, ce dialogue intervient pour interroger la chaîne de valeurs minières dans sa globalité, depuis l’exportation jusqu’à la consommation finale.

C’est dans cette optique que du 15 au 17 avril courant, les acteurs du secteur minier vont identifier les liens systémiques entre l’exploitation minière illégale et les conflits armés dans les zones affectées.

« Nous voulons formuler les recommandations concertées pour une gouvernance minière plus éthique, inclusive et souveraine. Élaborer une feuille de route de la société civile pour renforcer notre plaidoyer au niveau national, régional et international », a déclaré Patient BATSHOMBE dans son mot de circonstance.

Une société civile consciente de la manipulation de l’ennemi

Il a en outre apprécié l’impulsion de la patronne de l’Exécutif central dans la gouvernance minière de manière générale malgré le contexte particulier de pillage des ressources naturelles dans la partie Est du Pays et de l’occupation illégale des ennemis du peuple.

“Nous tenons également à remercier la Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, pour sa promptitude et sa présence constante, son écoute attentive aux cris de nos populations et à son engagement ferme en faveur de la réforme de la gouvernance minière. Votre leadership éclairé, Excellence, est un signal fort que le Gouvernement veut travailler avec toutes les forces vives pour restaurer la souveraineté sur les ressources minières”, a-t-il ajouté.

Un dialogue qui renforce le partenariat entre la RDC et l’Allemagne

Pour l’Ambassadeur de la République fédérale d’Allemagne, Ingo Herbert, son pays se tient aux côtés du Gouvernement pour lui témoigner sa solidarité en ce moment difficile ; d’où son appui à l’organisation de cette rencontre.

« Dans le cadre de la coopération bilatérale, il nous a paru tout de suite important de soutenir cette initiative. Ce dialogue renforce la coopération technique et politique entre nos deux gouvernements, mais il met aussi en lumière les défis que rencontrent les acteurs de ce secteur dans ce contexte de guerre. Ces défis sont notamment liés à la mise en œuvre des mécanismes de tracabilité de produits miniers, de violation des droits humains dans les zones d’exploitation artisanale, de respect des standards nationaux et internationaux en matière d’exploitation minière et de droit de travail », a expliqué Ingo Herbert.

Le pillage des ressources qui met en danger l’avenir de nos enfants

Pour sa part, le Ministre des Mines, Kizito Pakabomba, a dans son adresse relevé que l’heure n’est pas à l’ignorance de la réalité actuelle alarmante en RDC. Car dans plusieurs coins du pays, les minerais alimentent la violence plutôt que le développement.

“Les conflits armés, le trafic transfrontalier, l’exploitation illégale de nos ressources affaiblissent notre souveraineté, déchirent le tissu social et volent à nos enfants leur avenir. Face à cela, conformément à la vision éclairée du Président de la République et sous le leadership affirmé de la Première Ministre, Judith Suminwa, le Gouvernement a lancé un vaste chantier de réformes pour assainir le secteur minier. Les avancées significatives notables sont enregistrées en matière de transparence, de traçabilité, de gouvernance et de responsabilisation des acteurs”, a reconnu le Ministre des Mines.

La gouvernance minière concerne tous les Congolais

La Cheffe du Gouvernement a, quant elle, eu des mots justes à l’endroit des membres du Comité de crise pour la paix et la sécurité en RDC, pour cette belle initiative qui se conforme à la volonté du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui veut que la gouvernance minière ne soit plus une affaire exclusive des technocrates ou des experts en cabinet. Elle doit redevenir un objet de débat citoyen, une priorité sociale, une urgence politique.

“Je me réjouis que ce dialogue soit piloté par la société civile, car vous êtes au plus près des communautés. Vous êtes les témoins directs des violations, des abus, mais aussi des espoirs enfouis dans nos villages, nos sites miniers artisanaux, nos villes frontalières et nos quartiers populaires”, a-t-elle affirmé.

L’engagement de la société civile aux côtés du Gouvernement n’est pas une faveur

Devant une assistance composée de toutes les parties prenantes, ainsi que du Gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, elle a décrié que les ressources naturelles de son pays, qui devraient être une bénédiction, un moteur d’émergence, soient devenues les matrices d’un drame humain sans précédent, avec un cortège d’exactions, de corruption et de pillages organisé, avant d’inviter la société civile à formuler des propositions concrètes et pertinentes.

« Je veux vous dire ici avec solennité, que le Gouvernement de la République vous écoute. Il vous observe. Il attend de vous non pas des déclarations de circonstance, mais un plan d’actions concret, rigoureux, ambitieux et patriotique. Je vous encourage, chers acteurs de la société civile, à jouer pleinement votre rôle de vigile, de force de proposition, mais aussi de catalyseur de la solidarité nationale. Votre engagement aux côtés du Gouvernement n’est pas une faveur : c’est une responsabilité historique », a conclu la Première Ministre Suminwa.

La Cheffe du Gouvernement a ainsi promis que les conclusions issues de ce dialogue seront analysées avec la plus grande attention au niveau de l’Exécutif.

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Suminwa impose le rythme : DP World s’engage à livrer le port en eau profonde de Banana dès 2026

Dubaï (Émirats Arabes Unis), 10 avril 2025 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka s’est rendue ce jeudi à Dubaï pour rencontrer les dirigeants de DP World, troisième plus grand opérateur portuaire mondial. Ce rendez-vous important visait à débloquer la situation du port en eau profonde de Banana, un projet stratégique pour la République démocratique du Congo.

Une victoire pour la diplomatie économique congolaise

Après des échanges soutenus avec le PDG de DP World, la Cheffe du Gouvernement a obtenu des engagements fermes.
« Ce qui était important, c’est de montrer que la République démocratique du Congo, le Président de la République à travers le Gouvernement, sont vraiment en position de vouloir voir aboutir ce projet du port en eau profonde de Banana. Et c’était important pour moi de pouvoir rencontrer les responsables de premier ordre de DP World, pour discuter avec eux de l’évolution des choses et montrer que nous, au niveau de la RDC, aujourd’hui, nous sommes en position de pouvoir pleinement accompagner ce projet. Et ils m’ont promis que si tout va bien, dans l’ordre établi, on pourra avoir les premiers navires dès l’année prochaine, 2026. Et donc, nous allons travailler ensemble pour s’assurer que cela puisse se faire de manière correcte », a déclaré la Première Ministre.

DP World et la RDC : un partenariat stratégique pour l’avenir

DP World, qui a signé un accord avec le Gouvernement congolais en décembre 2021, est en train d’aménager un quai initial de 700 mètres au port de Banana, capable d’accueillir les plus grands navires en activité. Le port, qui sera doté des technologies les plus récentes, aura une capacité de manutention de 450 000 équivalent vingt pieds (EVP) par an.
« Nous sommes contents de rencontrer la Première Ministre. Nous attendions cette visite. C’est vraiment une grande opportunité de s’asseoir avec la Première Ministre et de discuter du progrès du port. Je suis vraiment content que la Première Ministre nous ait donné 100% de soutien en s’assurant que ce projet se termine à l’heure avec la meilleure qualité », a affirmé Sultan Ahmed Bin Sulayem, Président-directeur général de DP World.

Un port moderne pour renforcer le commerce international de la RDC

Le projet de port en eau profonde de Banana incarne la vision du Président Félix Tshisekedi, qui souhaite doter la RDC d’infrastructures logistiques modernes. Ce développement est crucial pour renforcer les capacités d’exportation du pays et offrir un accès abordable aux marchés internationaux.

Cette avancée démontre que les déplacements de la Cheffe du Gouvernement ne sont pas des « voyages de plaisance », mais des missions stratégiques pour l’avenir du pays. Le voyage de la Première Ministre à Dubaï illustre l’engagement du Gouvernement Suminwa à faire avancer ce projet important pour l’avenir et l’économie du pays.

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Transition énergétique et mines : A Abu Dhabi, la RDC s’impose comme le futur géant africain des investissements

Abu Dhabi, 9 avril 2025 – Au dernier jour de la 14ème édition de l’AIM Congress, la République Démocratique du Congo a marqué les esprits avec une présentation haut de gamme destinée à attirer les investisseurs internationaux. Organisé par l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), un side-event stratégique a rassemblé des investisseurs de diverses nationalités, venus découvrir les opportunités offertes par le pays.

Une délégation de haut niveau pour convaincre

Dirigée par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, la délégation congolaise a aligné des intervenants de premier plan : ministres, responsables d’agences publiques et dirigeants d’entreprises publiques et autres structures spécialisées de l’Etat. Dans son discours d’ouverture, la Cheffe du Gouvernement a insisté sur le potentiel économique inégalé de la RDC.
«Forte de sa position géostratégique au cœur de l’Afrique, la RDC représente une porte d’entrée sur un marché de plus de 250 millions d’habitants. Notre pays, riche en ressources naturelles, est aujourd’hui plus que jamais un acteur clé dans les enjeux de développement durable et de transition énergétique», a-t-elle déclaré.

Mines et énergie : Les piliers de l’attractivité congolaise

La Cellule Technique de Coordination et de Planification Minière (CTCPM) a détaillé les avantages du code minier de la RDC, soulignant que le sous-sol congolais abonde en minerais rares, offrant des opportunités d’investissement adaptées à toutes les capacités financières.

De son côté, l’ANSER (Agence Nationale d’Électrification Rurale) a mis en avant les projets d’énergies renouvelables, notamment solaires et éoliennes, ainsi que les partenariats public-privé (PPP) pour électrifier les zones reculées.

Un environnement des affaires en pleine amélioration

L’ANAPI a rappelé les incitations fiscales et douanières offertes aux investisseurs, tandis que l’Unité de Conseil en Partenariat Public-Privé (UCPP) a présenté les mécanismes sécurisés pour faciliter les contrats.

Clôturant la participation congolaise, la Première Ministre a lancé un appel vibrant aux investisseurs.
«Investir en RDC, c’est maintenant ! Notre pays offre un cadre sécurisé, des réformes ambitieuses et des opportunités inégalées en Afrique. Avec ses 250 millions de consommateurs potentiels et ses ressources stratégiques, la RDC est le partenaire idéal pour une croissance mutuellement bénéfique», a-t-elle déclaré.

Cette déclaration a été saluée par les participants, renforçant l’image d’une RDC dynamique et ouverte aux affaires.

Une sortie remarquée pour la RDC, qui quitte Abu Dhabi avec des promesses d’investissements et une image renforcée sur la scène économique mondiale.

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La Première Ministre, le Gouvernement et l’ANAPI unis pour vendre la RDC aux investisseurs à Abu Dhabi

Abu Dhabi, mardi 8 avril 2025 – Le deuxième jour du Congrès Annuel sur l’Investissement AIM 2025 a été consacré à la République Démocratique du Congo. La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a captivé l’audience en mettant en avant les atouts indéniables de son pays. Dans son discours lors du panel tenu par l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI), elle a souligné l’importance d’un cadre sécuritaire et attrayant pour attirer les investisseurs internationaux.
« En offrant une procédure simplifiée, une assistance technique adéquate et une volonté politique forte pour garantir un cadre sécurisant, nous vous invitons à saisir les opportunités d’agir dans cette transformation. La République Démocratique du Congo mise sur l’innovation, la diversification de son économie, et une coopération gagnant-gagnant avec des partenaires engagés et visionnaires », a déclaré la Première Ministre.

La Cheffe du Gouvernement a également mis l’accent sur les réformes entreprises pour faciliter les investissements, en mentionnant les efforts déployés pour réduire la bureaucratie et améliorer les infrastructures. Selon elle, la RDC est prête à jouer un rôle central dans l’économie mondiale, en offrant des secteurs en pleine expansion tels que l’agriculture, les technologies de l’information et la production d’énergie renouvelable.

Des actions concrètes pour les investisseurs

Le Vice-Premier Ministre du Plan, Guylain Nyembo, a également pris la parole pour exprimer l’engagement du Gouvernement congolais à créer un environnement favorable aux investissements. Dans son intervention, il a placé le curseur sur les politiques mises en place pour encourager la participation du secteur privé dans le développement des infrastructures et des services publics.

« S’agissant du partenariat public-privé, le Gouvernement réaffirme sa volonté d’y recourir comme mécanisme alternatif pour mobiliser financements et expertise du secteur privé. Cette ambition a été concrétisée par la mise en œuvre d’une unité chargée d’assurer la coordination des partenariats publics-privés (PPP), contribuant à l’amélioration des négociations et de l’exécution des contrats », a-t-il déclaré.

Il a également souligné que ces initiatives visent à relever les défis liés au développement des infrastructures essentielles, tels que l’eau potable, l’électricité et les transports, afin de garantir un accès équitable aux services publics.

L’ANAPI : Un catalyseur pour les investissements en RDC

L’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) a joué un rôle clé dans cette présentation, en mettant en lumière les opportunités exceptionnelles qu’offre la RDC aux investisseurs potentiels. En tant que bras armé du Gouvernement dans la promotion des investissements, l’ANAPI s’affirme comme un partenaire incontournable pour ceux qui souhaitent s’engager dans le développement économique du pays.

La Directrice Générale de l’ANAPI a présenté des études de cas illustrant des projets réussis, et a expliqué comment l’agence facilite le processus d’investissement en fournissant des conseils pratiques, une assistance technique et un accès à des ressources locales. Elle a encouragé les investisseurs à s’impliquer dans des projets qui non seulement génèrent des bénéfices économiques, mais qui contribuent également au développement durable et à la création d’emplois pour les Congolais.

Une vision commune pour l’avenir de la RDC

Avec une Première Ministre déterminée, un Gouvernement engagé et une ANAPI proactive, la République Démocratique du Congo se positionne comme une destination d’investissement attrayante sur le continent africain. Le Congrès AIM 2025 représente une opportunité pour établir des partenariats stratégiques et explorer les nombreuses possibilités offertes par ce pays riche en ressources et en potentiel humain.

Les messages forts des autorités congolaises lors de cet événement montrent leur volonté de transformer la RDC en un hub d’investissement dynamique. Les investisseurs sont invités à faire partie de cette transformation, en rejoignant un voyage collectif vers un avenir prometteur.

Il sied de rappeler que la République Démocratique du Congo a été doublement honorée le 7 avril 2025 à Abu Dhabi. L’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) a reçu le prix de la Meilleure Agence de Promotion des Investissements en Afrique Centrale et de l’Ouest pour son projet innovant OADC Texaf Kinshasa, le premier centre de données Tier-III à Kinshasa. Par ailleurs, la RDC a été distinguée pour son engagement constant dans les réunions de l’AIM, un prix remis à la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, soulignant ainsi son rôle clé dans le dialogue international sur les investissements. Ceci corrobore le programme d’actions du Gouvernement Suminwa qui met un accent particulier sur la numérisation de la société congolaise. Il prévoit la finalisation du Plan National du Numérique « Horizon 2025 », qui vise à promouvoir l’accès à Internet et à améliorer les infrastructures numériques.

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Guichet unique et conformité des marchandises : Bureau Veritas détaille les avancées à la Cheffe du Gouvernement

Abu Dhabi, mardi 8 avril 2025 – La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a reçu Stéphane Gaudechon, Vice-président de Bureau Veritas en charge des contrats gouvernementaux, pour évoquer les projets en cours et les perspectives de collaboration.

Deux grands contrats au cœur des échanges

L’entretien a principalement porté sur deux projets majeurs : le Guichet Unique du Commerce Extérieur (CEGUS) et le Programme de Vérification de la Conformité des Marchandises (VOC).

«Nous avons échangé sur Bureau Veritas, ce que nous faisons aujourd’hui en RDC, où nous opérons deux grands contrats structurants pour le climat des affaires. Le premier est le CEGUS, partenaire de la RDC, et le second est le VOC, sous mandat de l’OCC», a expliqué Stéphane Gaudechon.

Des avancées significatives sur le Guichet unique

Le Vice-président de Bureau Veritas a indiqué que le projet CEGUS arrivait en phase finale d’implémentation, tout en évoquant une possible extension à d’autres activités transverses.

«Nous sommes à la fin du processus d’implémentation du Guichet unique. Nous avons aussi discuté de l’opportunité d’élargir ce dispositif à d’autres secteurs, une idée que la Première Ministre a trouvée intéressante», a affirmé le Vice-président de Bureau Veritas.

Nouveaux investissements et consolidation du partenariat

Bureau Veritas a également présenté deux nouveaux projets d’investissement, suscitant l’enthousiasme du Gouvernement.

«Nous avons longuement échangé sur nos capacités d’investissement. La Première Ministre a manifesté un vif intérêt et a demandé une nouvelle rencontre pour approfondir ces discussions», a ajouté monsieur Gaudechon.

Un soutien gouvernemental clairement affirmé

Interrogé sur l’accompagnement des autorités, le dirigeant de Bureau Veritas s’est montré rassuré : «Madame la Première Ministre a été extrêmement ouverte. Il y a une réelle volonté de solidifier un partenariat vieux de 20 ans avec Bureau Veritas. Elle encourage sa consolidation et son évolution vers de nouveaux objectifs», a-t-il conclu.

Cette audience confirme la volonté du Gouvernement congolais de s’appuyer sur des partenariats stratégiques pour moderniser l’économie et améliorer le climat des affaires.

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L’ANAPI à l’honneur : La RDC récompensée à Abu Dhabi pour son projet d’Open Data Center

Abu Dhabi, 7 avril 2025 – Lors de la soirée de gala organisée par le Ministre d’État émirati du Commerce extérieur, Dr. Thani Bin Ahmed Al Zeyoudi, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a exprimé sa gratitude pour le prix décerné à son pays pour le projet d’« Open Data Center ». Porté par l’Agence Nationale de Promotion des Investissements (ANAPI), ce prix souligne l’engagement de la RDC à attirer des investissements malgré les défis persistants.

Des efforts pour promouvoir les opportunités d’investissement en RDC

Dans son discours, Judith Suminwa a estimé que ce prix arraché par l’ANAPI est un grand encouragement pour le pays, qui est confronté à de nombreux défis. « Recevoir un tel prix est important pour la République Démocratique du Congo, car nous sommes aujourd’hui un pays plein d’opportunités. En même temps, nous faisons face à d’énormes défis, notamment cette guerre à l’Est et les dérèglements climatiques », a déclaré la Cheffe du Gouvernement. Elle a également salué la résilience du peuple congolais et affirmé que « tous ces défis représentent des opportunités d’affaires en termes de production de biens et de services. Je pense que c’est le moment de venir en RDC pour en profiter ».

Une vision claire pour attirer les investisseurs

La Première ministre a remercié l’équipe dirigeante de l’ANAPI, ainsi que le Vice-premier ministre en charge du Plan, Guylain Nyembo. Elle a insisté sur l’importance des réformes en matière de partenariats public-privé et d’amélioration du climat des affaires, invitant les investisseurs à visiter le stand de la RDC pour échanger avec les représentants de la sécurité énergétique et des initiatives d’électrification rurale.

L’engagement de la RDC récompensé

Toujours dans cette dynamique, la République Démocratique du Congo a reçu un prix spécial pour sa régularité et son engagement dans les réunions annuelles de l’AIM. Ce prix a été remis avec honneur à la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, montrant le rôle majeur de la RDC dans le dialogue international sur les investissements.

Un avenir prometteur pour la RDC

Cette reconnaissance au niveau international renforce la détermination du Gouvernement congolais à continuer d’améliorer le climat des affaires et à attirer des partenaires stratégiques pour le développement économique du pays.

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La RDC présente sa stratégie de diversification des investissements à l’AIM Congress 2025

Abu Dhabi, 7 avril 2025 – Dans le cadre du Annual Investment Meeting Congress 2025 (AIM 2025), la République Démocratique du Congo a détaillé sa stratégie de transformation économique devant un parterre d’investisseurs internationaux. La délégation gouvernementale, conduite par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, a exposé les mesures concrètes pour réduire la dépendance au secteur minier qui pèse encore lourdement sur l’économie nationale.

Trois secteurs prioritaires pour rééquilibrer l’économie nationale

Les infrastructures et BTP constituent le premier pilier de cette diversification, avec des projets structurants déjà lancés. La réhabilitation de la RN1 Kinshasa-Matadi et la construction de 10 000 logements sociaux figurent parmi les chantiers phares. Ces investissements doivent permettre au secteur d’atteindre une croissance de 5,2% cette année, contre 3,8% en 2024 selon les projections officielles.

Énergie et industrialisation, deuxième moteur de croissance

Le ministère de l’Économie table sur une progression de 2,9% du secteur énergétique en 2025, portée par l’extension du barrage de Busanga et la création de zones économiques spéciales. Ces projets s’accompagnent d’un vaste programme d’électrification rurale destiné à soutenir le développement industriel dans les provinces.

Numérique et services émergents, troisième axe stratégique du plan

Le programme “RDC Digital 2030” vise à transformer le paysage technologique national avec le déploiement accéléré des réseaux 4G/5G et un soutien renforcé aux start-ups locales. Les autorités anticipent une croissance de 3,8% pour les services numériques et l’e-commerce cette année.

Des réformes structurelles pour améliorer le climat des affaires

Parmi les mesures déjà mises en œuvre figurent la réduction des délais d’enregistrement des entreprises à 72 heures et l’adoption d’un nouveau code des investissements. Ces réformes s’accompagnent d’incitations fiscales ciblées, particulièrement pour les investisseurs hors secteur minier.

Développer des partenariats stratégiques avec des puissances économiques

Un accord avec les Émirats Arabes Unis est en finalisation pour financer des centrales solaires dans le Kasaï et le Katanga. Parallèlement, la Société Financière Internationale prépare un appui de 200 millions USD pour développer l’inclusion financière via Mobile Money Congo.

Les projections économiques confirment l’urgence de la diversification

Les dernières analyses du ministère du Plan prévoient un ralentissement de la croissance minière à 7,1% en 2025, contre 12,5% l’année précédente. Cette tendance renforce la nécessité de développer d’autres moteurs économiques, avec un objectif de croissance hors mines fixé à 6,6% d’ici 2029.

La délégation congolaise multiplie les rencontres bilatérales avec des investisseurs

Les prochains jours du sommet seront consacrés à des discussions avec des partenaires asiatiques sur le financement de corridors logistiques. Des ateliers techniques sont également prévus avec la Banque Mondiale pour approfondir la coopération dans le secteur agricole.

Les autorités restent optimistes malgré les défis à relever

Pour atteindre ses objectifs ambitieux, la RDC devra mobiliser près de 15 milliards USD d’investissements privés dans les secteurs prioritaires. La réussite de cette transition économique dépendra notamment de la poursuite des réformes structurelles et de la stabilité macroéconomique.

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