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La Cheffe du Gouvernement à la 58è session du Conseil des droits de l’homme : « Nous en appelons à des sanctions dissuasives contre le Rwanda »

Genève, lundi 24 février 2025 – La Première Ministre, Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka s’est adressée ce lundi au Segment de haut niveau de la 58ème session du Conseil des droits de l’homme (CDH) qui s’est ouverte ce jour à Geneve, en Suisse. Représentant le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, à ces assises de l’organe principal de l’ONU en matière de défense des droits humains, la Première Ministre conduit une délégation congolaise composée de la Ministre des Droits humains, Chantal Chambu Mwadiamvita, du Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe et de la Vice-ministre des Affaires étrangères, Grâce Yamba Kazadi.

‎Engagement de la RDC à soutenir les enquêtes indépendantes dans l’Est

‎Prenant la parole pendant le Segment de haut niveau de cette session du CDH, la Première Ministre et Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa, a avant tout exprimé la gratitude de la RDC au regard de la diligence avec laquelle la requête de son Gouvernement à été traitée en février dernier. Dans son mot, elle a réaffirmé l’engagement de son Gouvernement à faciliter le travail de la Commission d’enquête indépendante qui sera mise sur pied pour documenter les violations des droits de l’homme et du droit international humanitaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, conformément à la résolution adoptée le 7 février.
‎En effet, le 7 février dernier, le Conseil des droits de l’homme avait pris une résolution votée par tous les 47 Etats membres demandant, d’une part, au M23 et au Rwanda de mettre immédiatement fin aux violations des droits de l’homme et aux atteintes à ces droits ainsi qu’aux violations du droit international humanitaire dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, et d’autre part l’ouverture d’une enquête sur les exactions commises dans ces contrées.


‎Appel aux sanctions dissuasives contre le Rwanda

‎La Première Ministre a également salué la dernière résolution du Conseil de sécurité de l’ONU qui, pour la première fois, a unanimement condamné le Rwanda et exigé que ses forces de défense mettent fin à leur soutien au M23 et se retirent sans condition de la RDC. Cette résolution ordonne également au M23 de cesser immédiatement toutes les hostilités, de se retirer de l’ensemble des zones sous son contrôle, y compris Goma et Bukavu, et de démanteler les administrations parallèles illégitimes qu’il a mises en place sur le territoire congolais.
‎Mais cela n’est pas suffisant pour Judith Suminwa. Devant le Conseil, la Cheffe du Gouvernement à exigé des sanctions contre le Rwanda. « Au regard des massacres et des exécutions sommaires qu’il continue de perpétrer sur notre sol, nous en appelons à des sanctions dissuasives pour permettre de restaurer l’ordre et la sécurité, et protéger ainsi des millions de Congolais vivant à Goma, Bukavu et dans d’autres parties du pays sous occupation », a souligné la Première Ministre.

‎La Cheffe du Gouvernement en a également appelé au renforcement du soutien humanitaire pour permettre une bonne prise en charge des milliers de blessés et des déplacés. Après avoir peint une situation des plus, alarmantes sur le terrain avec des femmes violées, des enfants enrôlés de force, déplacés et orphelins.

‎Des appels à faire taire les armes dans l’Est de la RDC

‎Bien avant, dès l’ouverture de la session, le Président du Conseil des droits de l’homme, Jürg Lauber, avait invité les Etats membres à veiller à ce que les mots se traduisent en actions, non sans s’interroger sur l’efficacité des mesures prises jusqu’alors.

‎Pour sa part, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, à dénoncé « un tourbillon de violations des droits de l’homme dans l’Est de la RDC, pointant du doigt le M23 et les forces rwandaises. «Il est temps de faire taire les armes. La souveraineté de la RDC doit être respectée. Le peuple congolais mérite de vivre en paix », à déclaré Antonio Guterres craignant au passage une régionalisation de la crise.

‎Le Segment de haut niveau du Conseil des droits de l’homme va se poursuivre pendant trois jours. La situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC figure parmi les principaux dossiers traités lors cette session du CDH. Ce qui augure des résultats favorables dans le sens du règlement définitif de la crise.

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La Cheffe du Gouvernement à la diaspora congolaise de Suisse : “Les condamnations ne suffisent pas, il faut des sanctions”

Genève, dimanche 23 février 2025 – La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka est arrivée, ce dimanche, à Genève, en Suisse en vue de prendre part au Segment de haut niveau de la 58ème session du Conseil des droits de l’homme. La Cheffe du Gouvernement est à la tête d’une délégation gouvernementale composée notamment de la Ministre des Droits humains, Chantal Chambu Mwadiamvita, du Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe et de la Vice-ministre des affaires étrangères, Grâce Yamba.

En marge de cette rencontre, et aussitôt après son arrivée, la Cheffe du Gouvernement a échangé en primeur avec la communauté congolaise vivant dans la Confédération suisse.

La RDC de nouveau entendue dans le monde

Après le mot de bienvenue de l’Ambassadeur et Représentant permanent de la RDC à Genève auprès de l’ONU, Paul Empole Losoko Efambe, la Première Ministre a pris la parole pour expliquer avant tout la raison de sa présence à Genève. Pour Judith Suminwa, la RDC est restée longtemps absente des grandes rencontres internationales ; ce qui l’a desservie au profit d’autres pays voisins. «Aujourd’hui la RDC peut à nouveau faire entendre sa voix à travers le monde, et les résultats sont là. C’est pour cela que nous nous déplaçons », a souligné la patronne de l’exécutif pour qui ces succès diplomatiques récemment récoltés ne seraient pas possibles sans la contribution de la diaspora.

Après les condamnations, il faut des sanctions contre Kigali

Poursuivant son échange avec la diaspora, la Première s’est félicitée de ces victoires diplomatiques obtenues sous la coordination du Président de la République, avec la contribution de plusieurs membres du Gouvernement, mais aussi de plusieurs membres de la diaspora.

Outre la résolution prise sur place à Genève par le Conseil des droits de l’homme, elle a salué celle du Conseil de sécurité de l’ONU qui, pour la première fois, a unanimement condamné le Rwanda et exigé que ses forces de défense mettent fin à leur soutien au M23 et se retirent sans condition de la RDC.

Mais pour la Cheffe du Gouvernement, cela ne suffit pas ; il faut passer des condamnations aux sanctions contre les autorités rwandaises et leurs alliés.

La Première Ministre a révélé que c’est ce plaidoyer qu’elle a mené au sommet conjoint SADC-EAC de Dar-es-Salam et au sommet annuel de l’Union Africaine, à Addis Abeba, et c’est le même plaidoyer qu’elle est venue mener devant le Conseil des droits de l’homme, principal organe intergouvernemental des Nations Unies traitant de la question des droits de l’homme. L’objectif étant de lancer un message politique fort susceptible d’inciter les gouvernements à prendre des sanctions contre le régime de Kagame et ses supplétifs de l’AFC/M23.

On va mettre fin à cette guerre

La Cheffe du Gouvernement a promis que tout est mis en oeuvre pour mettre fin à la guerre. « On va mettre fin à cette guerre », a-t-elle lancé avant de rappeler les atrocités qui se multiplient dans l’Est de la RDC.

Pour la seule ville de Goma, l’on dénombre déjà plus de 8.000 morts, selon les chiffres du système de santé, a déclaré la Première Ministre ; cela sans compter les cas de viol collectif des femmes et des millions de deplacés.

Selon l’agenda du Conseil des droits de l’homme, la Première Ministre s’exprimera ce lundi 24 février à l’occasion du Segment de haut niveau réunissant les Chefs d’État et de Gouvernement.

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Occupation rwandaise dans les deux Kivu : La CNDH partage avec la Cheffe du Gouvernement ses inquiétudes sur les exécutions des activistes des droits de l’homme par l’armée de Kagame

Kinshasa, jeudi 20 février 2025 – Depuis l’occupation du Nord-Kivu et du Sud-kivu par l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23/AFD, l’on assiste aux massacres de populations civiles et de défenseurs des droits de l’homme dans ces deux provinces de la partie Est de la RDC. Face à ces atrocités, la Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka, a accordé une audience à Paul Nsapu Mukulu, président de la Commission nationale des droits de l’homme ( CNDH).

Devant la Première Ministre, ce dernier a énuméré plusieurs cas de violations flagrantes des droits de l’homme par l’armée rwandaise et ses alliés de la coalition M23-AFC.

” Avec l’actualité qui n’est pas reluisante à l’Est du Pays, où nous connaissons l’agression du Rwanda ainsi que les attaques de son armée et ses supplétifs du M23/AFC, la situation des droits de l’homme s’est détériorée dans le Nord-Kivu et Sud-Kivu, avec des massacres des populations civiles, des exécutions sommaires et privations de liberté. Des populations civiles et les activistes des droits de l’homme sont traqués par les RDF et les M23/AFC. Nous déplorons la mort ou encore les assassinats et les exécutions de plusieurs défenseurs des droits de l’homme au sein de la société civile”, a relevé non sans regret l’hôte de la Cheffe du Gouvernement.

Les CNDH sœurs veulent aussi s’approprier la cause de la RDC

« Dans un élan de solidarité avec le peuple congolais et de lutte contre l’atteinte de l’intégrité territoriale de la RDC, les CNDH d’autres pays veulent aussi prêter leurs voix au combat du Congo-Kinshasa », a confié Paul Nsapu à la Première Ministre, Judith Suminwa. Pour ce faire, une conférence se tiendra du 25 au 26 février pour exposer les mensonges du régime de Kagame dans l’occupation honteuse du Nord-Kivu et Sud-Kivu.

” L’opinion publique et les peuples d’autres pays nous demandent, nous en tant qu’institution d’appui à la démocratie, qu’est-ce qui se passe en RDC ? Voilà pourquoi le 25 et le 26, nous organisons une conférence pour recevoir les institutions nationales des droits de l’homme (INDH), les CNDH sœurs d’autres pays, surtout africains, qui arrivent chez nous pour s’abreuver, s’informer sur ce qui se passe afin d’échanger sur les stratégies de contribution au retour de la paix”, a-t-il expliqué.

La Cheffe du Gouvernement a écouté d’une oreille attentive le numéro 1 de la CNDH. Saisissant l’occasion, ce dernier a également sollicité de la Première Ministre quelques facilités pour la venue de ces institutions sœurs et d’autres leaders de la société civile. Pour Paul Nsapu, l’engagement est ferme dans cette lutte acharné contre le régime sanguinaire de Kagame.

“On ne peut tolérer ce qui vient de se passer ou ce qui se passe depuis 30 ans dans notre pays. C’est vraiment une situation
qu’il faut toujours dénoncer et dégager les responsabilités à tous les niveaux. Voilà pourquoi nous nous constituons, en tant qu’institution d’appui à la démocratie qui travaille dans
le domaine des droits de l’homme, comme des défenseurs de causes perdues, c’est-à-dire de populations qui sont massacrées. Nous irons partout pour la cause de notre pays”, a conclu le président de la CNDH.

Dans une coordination parfaite, toutes les institutions du pays sont farouchement résolues à multiplier les stratégies pour parvenir à la prise par l’ensemble de la communauté internationale, des sanctions sévères contre le Rwanda, agresseur de la RDC.

La patronne de l’Exécutif central, representant le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors du 48eme sommet annuel de l’Union Africaine, avait exposé encore les mensonges du régime rwandais sur le mobile réel de la violation du territoire congolais par son armée. Et dans cette bataille contre les ennemis du peuple congolais, elle garde ses manches retroussées pour barrer la route à ceux qui pensent que les massacres des populations civiles resteront impunis.

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Urgence humanitaire dans l’Est de la RDC : Le Gouvernement et la Monusco prêts à intervenir !

Kinshasa, mardi 18 février 2025 – Le Gouvernement Suminwa suit de près la situation sécuritaire et humanitaire préoccupante dans l’Est du pays, en cette période d’occupation illégale de cette partie du territoire par l’armée rwandaise et ses supplétifs de la coalition rebelle M23/AFC. C’est le sens de la séance de travail qu’a eu ce jour la Première Ministre avec la délégation de la Monusco, conduite par Bintou Keita, cheffe de la mission onusienne. Cette rencontre a connu la participation de quelques membres du Gouvernement, à savoir : le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, le Vice-ministre de la Défense et celui des Affaires étrangères.

Les échanges ont tourné autour des questions humanitaires de plus en plus déplorables depuis l’occupation illégale du chef-lieu de la province du Nord-Kivu par
le régime de Kagame et ses supplétifs du M23/AFC. Selon Jacquemain Shabani, à travers ces tractations, la Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa, met à contribution la Représentante spéciale du Secrétaire général de l’ONU pour s’assurer des conditions appropriées, susceptibles de faciliter le rapatriement à Kinshasa.

“Nous avons assisté madame la Première Ministre à cette audience où elle a reçu la délégation de la Monusco. Ils ont eu l’opportunité de discuter sur les questions principalement humanitaires qui concernent toutes nos populations dans plusieurs provinces où la Monusco est encore active. Mais par la suite, ils se sont focalisés principalement sur les zones occupées, c’est-à-dire la ville de Goma au Nord-Kivu et Bukavu, au Sud-kivu”, a confié le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur.

Le Gouvernement Suminwa exige l’application du droit international humanitaire pour le rapatriement du personnel politique et militaire

Selon le patron de la sécurité, les échanges ont également tourné autour du rapatriement des éléments des FARDC et du personnel politique, qui se trouvent jusqu’à présent dans les locaux de la Monusco, à Goma. « Il était question de se garantir mutuellement de leur prise en charge et du respect de leurs droits surtout par rapport à la convention de Vienne sur le droit international humanitaire.

De cette séance, on note aussi quelques percées sur la question du couloir humanitaire exigé afin de venir en aide aux millions de déplacés qui vivent dans une précarité extrême, sous l’œil complice de toute la communauté internationale.

“Un travail de fond est entrain d’être fait sur la question du couloir humanitaire. Les dernières assises au niveau de la sous-région ont souligné cela, avec la rencontre de différents chefs d’Etat-major. Et le Gouvernement reste très préoccupé par la situation de tout son personnel et surtout de ses FARDC et ses politiques”, a-t-il martelé.

S’agissant du retour de la paix dans l’Est du pays et de la restauration de l’intégrité territoriale, la Cheffe du Gouvernement reste droite dans ses bottes, derrière les directives du Chef de l’Etat et garant de la Nation, Félix AntoineTshisekedi Tshilombo.

La Première s’active pour palier au plus urgent sur le plan aussi bien sécuritaire qu’humanitaire. Elle invite surtout tous les Congolais à se mobiliser dans ce combat contre les ennemis de la RDC, forts de notre capacité légendaire à la résilience, pour un Congo uni, prospère et puissant.

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Occupation du territoire de la RDC : Le Gouvernement Suminwa s’engage sur le front de l’appropriation des origines de la guerre de l’Est par la jeunesse

Kinshasa, lundi 17 février 2025 – Le Gouvernement central s’engage sur le front de l’éveil patriotique par l’appropriation de l’histoire de la guerre dans l’Est du pays par la jeunesse congolaise. A ce sujet, la Première Ministre, Judith Suminwa, a, au cours d’une séance de travail avec quelques membres de son gouvernement, donné des orientations pour que l’histoire de la genèse de l’insécurité dans l’Est soit expliquée aux jeunes de toutes les couches sociales. Étaient invités à cette séance les ministres de la Communication et médias, de l’Enseignement supérieur et universitaire, de l’Education nationale, de la Jeunesse et Éveil patriotique, du Tourisme, de Culture, Arts et Patrimoine et celui des Sports et Loisirs.

Dans le combat engagé contre le régime de Paul Kagame et ses supplétifs du M23/AFC, la Cheffe du Gouvernement tient à enrôler les jeunes, futurs dirigeants de ce pays, pour barrer la route à la désinformation autour du mobile réel de la guerre économique nous imposée par le Rwanda, dans le Nord-Kivu et le Sud-kivu, mais aussi créer une race de défenseurs farouches de la Patrie.

Rassembler tous les jeunes autour de la cause de l’intégrité territoriale

« L’idée ici, c’est de se dire, les professeurs d’universités, ceux qui nous enseignent la science, comment on les implique dans ces enjeux ? Les étudiants qui ne sont pas seulement étudiants, mais qui peuvent aujourd’hui constituer pour nous un réservoir de soldats, non pas forcément dans le sens de porter la tenue et d’aller au front, mais parce que derrière leurs téléphones, ils peuvent contribuer à freiner la propagation du poison rwandais qui est ici, la désinformation et toute la manipulation qui pullulent dans les réseaux sociaux »,a expliqué le Ministre Muyaya, au sortir de la rencontre avec la Cheffe du Gouvernement.

Une démarche d’appropriation de l’histoire importante pour l’unité nationale et les générations futures

“Nous avons besoin d’expliquer les enjeux de ce conflit à nos étudiants. Nous avons besoin que nos enfants comprennent la problématique de la guerre actuelle. Nous avons besoin que nos sportifs s’impliquent. Nous avons besoin que nos culturels puissent aussi s’impliquer. L’idée, c’est de se dire comment nous faisons pour nous assurer que nos étudiants comprennent que cette guerre les concerne au premier abord parce que c’est eux qui sont les héritiers de ce pays. Comment on s’assure que nos élèves dès leur bas âge commencent à comprendre le sens de ce conflit qui dure depuis 30 ans”, a renchéri ce dernier.

Les pillages répétitifs de nos minerais par le Rwanda concernent toute la nation

Selon le porte-parole du Gouvernement, la Première Ministre Suminwa s’alignant aux directives du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, veut donc des actions coordonnées à tous les niveaux afin de rendre accessible la genèse des attaques rebelles au Nord-Kivu et Sud-Kivu, son évolution et l’implication de Kagame dans la violation répétitive de notre territoire aux fins de pillage de nos ressources naturelles.

” On se prépare aujourd’hui et pour demain en termes de stratégie de compréhension, parce que cette guerre en réalité, comme nous le disons, ce n’est pas la guerre du Président de la République, ni la guerre du gouvernement, C’est une guerre qui est faite à tous les Congolais partout où ils se trouvent. Alors, nous devons simplement, nous assurer que nous avons expliqué et donné les éléments à ces jeunes, à ces sportifs pour qu’ils comprennent et s’impliquent dans la résolution de ce conflit”, a déclaré le Ministre Patrick Muyaya.

Les jeunes de tous les secteurs de la vie nationale ciblés dans ce projet

A travers cette initiative, la Première Ministre se place en première ligne pour sensibiliser encore la jeunesse congolaise autour de l’unité nationale et l’amour de la Patrie. Un plan d’actions comprenant tous les secteurs clés, en interaction directe avec les jeunes congolais, sera présenté à la Première Ministre dans le meilleur délai par le comité en charge de son élaboration. Il s’agit aussi pour la Cheffe du Gouvernement de répondre au besoin de réformes essentielles en cette période pour rendre accessible l’histoire du pays par entre autres l’enseignement, la culture et le tourisme.

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Réunion du Conseil de Paix et Sécurité de l’Union Africaine : Paul Kagame claque la porte, désillusionné par les vérités de Judith Suminwa

Addis-Abeba, 14 février 2025 – Ce vendredi, lors de la réunion du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union Africaine (UA), la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a exprimé avec force les préoccupations de son pays face à l’agression du Rwanda. Son discours a provoqué une onde de choc, notamment chez le Président rwandais Paul Kagame qui, acculé par ses vérités, n’a eu de choix que de quitter la séance.

Un message fort pour l’unité et la souveraineté des États africains

Judith Suminwa a lancé un appel poignant à l’unité. « Car l’heure est grave. Ce Conseil ne se réunit pas pour un simple différend diplomatique. Nous sommes ici parce qu’un État membre de notre Union, le Rwanda, a violé les principes fondamentaux de la charte des Nations Unies et de l’Acte constitutif de l’Union Africaine », a-t-elle déclaré. Son intervention a résonné comme un cri du cœur pour la souveraineté de la RDC, résistant à l’agression extérieure.

L’occupation rwandaise et ses conséquences humanitaires alarmantes

« L’occupation illégale des territoires congolais par les troupes rwandaises, sous couvert du groupe terroriste M23, constitue un acte de guerre et une menace pour la stabilité de toute la région », a-t-elle ajouté, soulignant les souffrances endurées par la population. Les mots de Judith Suminwa ont mis en lumière une humanité en détresse, victime d’une guerre qui semble interminable et injuste.

Des accusations qui dérangent Kagame et mettent l’UA au défi

L’intervention de la Première Ministre a eut un effet indescriptible, suscitant la colère de Kagame, qui n’a pu contenir sa gêne. « Ce groupe (le M23) continue d’opérer avec le soutien d’un État membre, en toute impunité », a clairement déclaré Judith Suminwa. Cette connotation directe à l’État rwandais a forcé Kagame à quitter la pièce, le laissant sans défense face aux accusations accablantes.

Une rébellion soutenue par le Rwanda : une menace à la paix régionale

La Cheffe du Gouvernement de la RDC n’a pas hésité à accuser le Rwanda d’engendrer une nouvelle rébellion, l’AFC, visant à renverser le Gouvernement congolais. « Ce n’est pas seulement la souveraineté de la RDC qui est en jeu. C’est le fondement même de notre Union et son engagement à protéger les États africains contre toute tentative de prise de pouvoir par les armes », a-t-elle affirmé, évoquant les dangers d’un précédent pour l’ensemble du continent.

L’impasse humanitaire et le chemin vers la paix

Face à l’inaction des États membres de l’UA, la Cheffe du Gouvernement a appelé le Conseil à agir. « Le Conseil doit agir avec fermeté », a-t-elle martelé, soulignant que laisser cette agression sans réponse créerait un précédent dangereux pour l’Afrique. Elle a conclu son discours par une exhortation poignante à l’unité face aux atrocités, évoquant les enfants arrachés à leurs familles et les violences perpétrées. « Quand a-t-on toléré que des femmes soient violées, des enfants arrachés à leur famille ? »
Judith Suminwa Tuluka a fait entendre la voix de son pays avec une intensité et un engagement décisifs, plaçant les enjeux sécuritaires et humanitaires de la RDC au cœur des débats de l’Union africaine.

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Agression rwandaise : En première ligne, Judith Suminwa à Addis-Abeba pour obtenir le retrait des troupes rwandaises du Kivu.

Addis-Abeba, 14 février 2025 – Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre de la République Démocratique du Congo, est arrivée ce vendredi dans la capitale éthiopienne où se tient le 38ᵉ sommet annuel de l’Union africaine. Elle vient représenter le Président de la République à la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine qui se penchera sur la situation sécuritaire en RDC et au Soudan. Ce conseil, qui débute ce soir, est dirigé par le Président de la Guinée équatoriale Théodore Obiang. Il revêt une importance majeure alors que la situation sécuritaire et humanitaire en RDC atteint des niveaux tragiques. Dans ce contexte difficile, Judith Suminwa se prépare à prendre la parole au nom du Chef de l’État avec force et détermination, mettant en avant les attentes précises de son pays.

Un appel à l’action pour la RDC : retirer les troupes rwandaises et rétablir la paix

La position de la RDC est claire et sans équivoque : elle exige le retrait immédiat des troupes rwandaises de son territoire, la dénonciation des violations de son intégrité territoriale, et l’instauration d’un cessez-le-feu durable. Judith Suminwa ne manquera pas de rappeler les conséquences désastreuses de l’agression rwandaise. Plus de 3 000 vies ont été perdues, et des milliers de blessés à Goma témoignent de l’urgence de la situation. L’indignation sera palpable lorsqu’elle évoquera le sacrifice des Africains venus défendre la RDC dans le cadre de la mission de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SAMIRDC), tombés sous les balles d’une armée rwandaise qui s’emploie à conquérir malicieusement des terres congolaises.

Un cri de colère et de justice contre l’exaction des ressources

La RDC exprimera sa colère et son exaspération face à l’inaction de l’Union Africaine. Judith Suminwa appellera les dirigeants africains à agir avec plus de détermination que leurs homologues de l’Union Européenne et du Conseil des droits de l’homme de l’ONU en prenant des sanctions concrètes contre le Rwanda. Les rapports des Nations Unies, qui dénoncent le pillage incessant des ressources congolaises, ne peuvent plus être ignorés. Cette agression nuit non seulement à la vie des Congolais, mais met également en péril l’avenir de la nation tout entière.

Un moment décisif pour l’Afrique : le sommet de l’UA sous le signe de la solidarité

Durant ce week-end, les chefs d’État africains devront aborder le sujet brûlant de la RDC lors de discussions cruciales. Judith Suminwa, par son intervention déterminée, espère réveiller une conscience collective face à la situation. La douleur et l’injustice vécues par le peuple congolais ne peuvent plus être passées sous silence. L’Union africaine est à un tournant, et il est impératif qu’elle prenne des mesures pour défendre la souveraineté d’un pays menacé par une agression insupportable. Au cours de ce sommet, les responsabilités des nations devront quitter le statut de simples promesses pour se muer en actions concrètes, car l’avenir de la RDC, et partant, de la sous-région des Grands lacs dépend de cet engagement commun.

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Le gouvernement Suminwa prend acte du nouveau rapport national de l’enquête démographique et de santé lll RDC 2023-2024

Kinshasa, jeudi 13 février 2025- La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a participé à la cérémonie de publication du rapport national de la 3ème enquête démographique et de santé en RDC (EDS-RDC 2023-2024), à l’hôtel Hilton.

Au total 26.452 ménages à travers les 26 provinces du pays ont constitué l’échantillon pour cette enquête réalisée par l’Institut national de la statistique (INS), avec l’appui de l’Ecole nationale de santé publique de l’Université de Kinshasa ( ESPK).

Selon la Directrice générale de l’INS, Elysée TSHOVU ALIMA, les données du rapport national de l’enquête démographique et de santé en RDC vont servir à la planification des projets de développement de la RDC et à l’amélioration de la santé de la population, ainsi qu’au réajustement des stratégies dans la perspective d’atteindre la couverture santé universelle, prônée par le Chef de l’Etat.

Pour sa part, le Coordonnateur national de l’EDS 2023-2024, Bernard LUTUTALA, a procédé à la présentation officielle du rapport final qui résume les résultats de l’enquête, partant des niveaux de la fécondité jusqu’au pouvoir d’action de la femme et des violences domestiques, en passant par la planification familiale, la mortalité, la santé des mères et nouveau-nés, la santé infantile, la nutrition, et le paludisme.

Au sujet de la santé de la mère et des nouveaux-nés, par exemple, les résultats attestent que 85% de femmes de 15 à 49 ans ont reçu des soins prénatals d’un prestataire de santé qualifié. En ce qui concerne le taux de mortalité des enfants, une baisse a été constatée pendant la période concernée, notamment un taux de mortalité néonatale qui est de 24 décès pour 1000 naissances vivantes, alors que le taux de mortalité infanto-juvénile est établi à 93 décès pour 1000 naissances vivantes.

Le Vice-premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au développement, Guylain Nyembo, a quant lui salué le leadership de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka et sa détermination pour la mise en œuvre de la couverture santé universelle et du développement du pays.

En effet, l’accès aux services sociaux de base fait partie des objectifs du Programme d’actions du Gouvernement Suminwa tel que renseigné dans son pilier 4.

En attendant la réalisation d’un deuxième recensement général de la population que prépare le ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au développement, les résultats de l’EDS 2023-2024 permettront au Gouvernement de mieux planifier ses actions en faveur de la population, tenant compte des tendances démographiques et de santé ainsi dégagées.

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Crise Sécuritaire dans L’Est: Le sommet conjoint EAC-SADC a décidé d’un cessez-le-feu immédiat et la réouverture de l’aéroport, des routes et du lac

Le sommet des chefs d’Etat de l’EAC et de la SADC s’est clôturé ce samedi, à Dar es Salam, par un important communiqué comportant plusieurs résolutions avec effet immédiat.

Des compromis pour la désescalade et les besoins humanitaires

Aux termes de plus de 5 heures des discussions à huis clos, les chefs d’Etat et de gouvernement de l’EAC et de la SADC ont pris une série d’importantes décisions qui répondent à l’urgence humanitaire et au besoin pressant d’une désescalade. Ce qui correspond aux attentes de la RDC pour venir en aide aux populations meurtries de Goma.

Parmi ces résolutions on peut noter la cessation des hostilités et un cessez-le feu immédiat et sans condition auxquels les parties étatiques et non étatiques sont tenues ; la réouverture de l’aéroport de Goma et des principales voies d’approvisionnement terrestres et lacustres permettant l’acheminement de l’aide humanitaire.
Le sommet a aussi décidé du rapatriement des militaires décédés et de l’évacuation des blessés.

Un plan pour sécuriser la ville de Goma et ses environs

Le sommet de Dar-es-Salam a également décidé de l’élaboration d’un plan de sécurisation de la ville de Goma et des zones environnantes. À ce sujet, les chefs d’État-major des armées de l’EAC et de la SADC vont se retrouver dans 5 jours pour vérifier l’application et la mise en œuvre des décisions prises.

La coordination des processus de Luanda et Nairobi renforcée

Par ailleurs, le sommet EAC-SADC a décidé de renforcer la coordination et la complémentarité structurelle des processus de Nairobi et de Luanda.
En consultation avec l’Union Africaine, il a été convenu d’ajouter des facilitateurs supplémentaires, incluant ceux venant d’autres régions d’Afrique, pour aider à la fusion des deux processus.

À ce sujet, le sommet a décidé de la relance urgente des négociations et dialogues avec toutes les parties étatiques et non étatiques, y compris le M23, dans le seul cadre des Processus de Luanda et de Nairobi. Concrètement, le sommet a exigé la fusion des deux processus.

Mise en œuvre du plan de neutralisation des FDLR et du désengagement des forces étrangères du territoire congolais

Le sommet conjoint a appelé à la mise en œuvre du concept d’opérations du plan harmonisé de neutralisation des FDLR et la levée des mesures défensives du Rwanda ainsi que le désengagement des forces du territoire congolais, tel que prévu par le processus de Luanda.

Une réunion conjointe des ministres des deux blocs se tiendra à cet effet dans les 30 jours pour évaluer et accompagner toutes ces décisions.

Le sommet a recommandé l’élaboration et la mise en œuvre des modalités de retrait des forces étrangères non invitées sur le territoire congolais.

Enfin, le sommet a réaffirmé sa solidarité avec la RDC et son engagement indéfectible pour l’indépendance, la souveraineté et le respect de l’intégrité territoriale.

La RDC marque ainsi des points sur le front diplomatique en vue du retour de la paix dans l’Est du pays. Le President de la République a participé par visioconférence à ce sommet présenté comme celui de tous les enjeux. Sur place à Dar es Salam la délégation congolaise était conduite par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka pour défendre l’intégrité et la souveraineté de la RDC.

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Sommet conjoint EAC-SADC: Judith Suminwa à Dar es Salam pour réclamer le respect de l’intégrité de la RDC

Dar es Salam, 8 fevrier 2025- La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka est arrivée dans la capitale tanzanienne, ce samedi, peu avant la levée du jour. La Cheffe du Gouvernement vient participer au sommet mixte EAC-SADC dont l’ouverture des travaux des chefs d’Etat et de gouvernement intervient aujourd’hui.

Depuis Kinshasa, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo participe par visioconférence à cette rencontre des chefs d’État des deux organisations sous-régionales.
Un sommet qui se tient dans un contexte de crise sécuritaire et humanitaire en République démocratique du Congo, pays membre de ces deux organisations, suite à son agression et à la présence de l’armée rwandaise sur le sol de la ville de Goma, au Nord-Kivu.

Travaux intenses pour la paix dans l’Est de la RDC

Ce samedi, journée marathon, les dirigeants africains vont passer au crible la situation sécuritaire qui prévaut dans l’Est de la République Démocratique du Congo.
Des allocutions du Président de la SADC, Emmerson Mnangagwa du Zimbabwe, et du Président de l’EAC, William Ruto du Kenya sont attendues ; le programme prévoit le début des travaux à 9h pour se terminer autour de 15h.
Des interventions qui seront précédées par le mot de l’hôte du sommet, Dr. Samia Suluhu Hassan, Présidente de la République Unie de Tanzanie et Présidente de l’Organe de coopération en matière de politique, défense et sécurité de la SADC.

EAC-SADC, sommet des enjeux importants

Malgré les multiples dénonciations du soutien du régime rwandais aux M23 faites par la RDC, la violation de l’intégrité territoriale d’un pays indépendant n’a pas cessé de choquer la planète jusqu’à l’occupation d’une partie de la province du Nord-Kivu.
Un événement qui continue de provoquer des manifestations partout dans le monde appelant au retrait des forces rwandaises du sol congolais ainsi que l’ouverture des enquêtes sur l’horreur commis sur des populations civiles et militaires afin que les auteurs soient sévèrement sanctionnés selon les principes universels. Hier, c’était au tour du Conseil des Nations Unies pour les droits de l’homme de pointer la responsabilité du Rwanda dans les crimes et graves violations perpétrés dans cette partie de la RDC.

Kinshasa, comme le dit toujours le Chef de l’Etat, attend de ses pairs de la sous-région une résolution ferme appelant notamment à un cessez-le-feu et au retrait des forces rwandaises du sol congolais.

À travers cette rencontre de tous les enjeux, plusieurs observateurs souhaiteraient tester la crédibilité des organisations sous-régionales, espérant qu’il est possible de trouver un accord de paix sans pillage des ressources naturelles appartenant aux Congolais.

Suminwa, la Cheffe du Gouvernement d’un pays qui connaît le prix de la paix

Maintes fois, la RDC a fait montre de sa disponibilité à dialoguer avec sincérité et à privilégier les initiatives africaines telles que le processus de Luanda et celui de Nairobi. Dar es Salam est une preuve de plus que le pays veut la paix pour booster son développement et porter la locomotive de l’Afrique centrale.
Les dernières statistiques des organisations internationales annoncent plus de trois mille morts à Goma, des morts de trop dans une zone qui connaît trois décennies d’agression.

Autant rappeler que la consolidation d’une paix durable aussi bien entre communautés congolaises qu’avec les pays de la région fait partie des objectifs du pilier 2 du Programme d’actions du Gouvernement Suminwa.

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