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Redynamisation de l’ITIE-RDC : la Première ministre exige une transparence accrue et une meilleure gestion des ressources naturelles

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a ouvert, ce lundi 4 novembre 2024, l’atelier national dédié à la redynamisation du processus ITIE en République Démocratique du Congo, au chapiteau du Pullman Kinshasa.

Cet atelier organisé par le comité exécutif de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives
de la RDC vise entre autres à renouveler et renforcer l’implication des parties prenantes dans le processus ITIE, mais aussi à analyser comment la norme ITIE 2023 peut servir de levier pour encourager des réformes visant à améliorer la gouvernance durable des ressources naturelles, en identifiant les priorités à établir.

Cet engagement fort de la Première Ministre souligne la volonté du Gouvernement à promouvoir une gestion responsable et durable des richesses naturelles du pays, essentielles pour le développement socio-économique de la RDC.

«Ensemble, mobilisons-nous pour une transparence accrue et une meilleure gestion de nos ressources, afin d’assurer un avenir prospère pour tous les citoyens congolais», a sensibilisé la Cheffe du Gouvernement.

Engagement du Gouvernement dans le processus ITIE

Dans son allocution, la Cheffe de l’Exécutif central a réaffirmé l’engagement indéfectible de son Gouvernement dans le processus de l’ITIE et a reconnu que cette démarche, bien qu’essentielle, rencontre de nombreux défis qui entravent l’appropriation par les parties prenantes.

« Dans un souci de promouvoir la transparence et la bonne gouvernance des ressources naturelles de la RDC, pour le bien-être de notre population, le Gouvernement a adhéré librement à l’ITIE et s’est formellement engagé à mettre en œuvre cette norme depuis 2005. Ces assises s’inscrivent dans la continuité de notre action, car nous voyons l’ITIE-RDC comme un outil clé pour l’implémentation de la transparence et des bonnes pratiques dans le secteur extractif national », a-t-elle souligné.

Pour Jean-Jacques Kayembe, Coordonnateur National de l’ITIE-RDC, ces assises représentent une véritable opportunité pour les parties prenantes en vue de « redynamiser le processus en l’abordant à travers un large éventail de points inscrits dans le programme ; et cela dans la perspective de préparer la validation de la RDC, qui débutera le 1er janvier 2026 », a-t-il déclaré.

À l’issue de cet atelier national de quatre jours, les parties prenantes adopteront un plan d’actions énumérant des mesures claires et prioritaires pour accélérer les efforts vers une gestion durable des ressources naturelles de la RDC.

Dans le premier pilier de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028), le Gouvernement Suminwa associe la gestion durable des ressources naturelles du pays à la maximisation
des retombées socio-économiques du secteur extractif.
Au cours des cinq dernières années, le secteur a été marqué par deux développements
intéressants, à savoir : l’initiative de la mise en place d’une chaîne de valeur des batteries des
véhicules électriques ; et l’encadrement des artisans miniers du cobalt.
Des efforts que le Gouvernement Suminwa poursuit pour assainir la chaîne
d’approvisionnement des minerais congolais.

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17ème réunion de la FAO en Afrique Centrale : Judith Suminwa pour l’essor du secteur agroalimentaire comme levier du développement

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a présidé, ce lundi 4 novembre 2024 à l’hôtel Hilton de Kinshasa, la cérémonie du lancement de la 17ème réunion de l’équipe multidisciplinaire du Fonds pour l’Alimentation et l’Agriculture en Afrique Centrale, constituée des 9 pays membres de la sous-région. Ces travaux qui vont se poursuivre jusqu’au 6 novembre permettront d’analyser l’état actuel de l’écosystème agroalimentaire de la sous-région et de suggérer des solutions inclusives, résilientes et durables.

Cette rencontre annuelle, placée sous le thème «Le potentiel de l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale (financements publics et privés, marché, recherche, certification, foncier et coûts)», rassemble les professionnels techniques de la FAO ainsi que les acteurs de la lutte contre l’insécurité alimentaire de la sous-région.

Dans son allocution, la Cheffe du Gouvernement congolais a réitéré l’engagement de la République démocratique du Congo à éliminer la faim, à renforcer durablement la résilience des populations vulnérables, à promouvoir l’essor du secteur agroalimentaire et à en faire un véritable levier de développement.

Le Gouvernement salue l’accompagnement de la FAO

La Première Ministre a, par ailleurs, salué les efforts d’accompagnement de la FAO à l’appui de la gouvernance institutionnelle de la RDC.

“Il me plaît de relever ici l’important accompagnement de la FAO à l’appui de la gouvernance institutionnelle de mon pays à travers l’élaboration de plusieurs documents stratégiques et dans la mise en œuvre de projets majeurs parmi lesquels la politique agricole durable, le plan prioritaire de relance de la pêche, la stratégie d’autonomisation économique des femmes, la stratégie nationale de développement rural, la politique nationale de sécurité alimentaire et nutritionnelle, la stratégie et le plan de développement durable de l’aquaculture, le programme d’appui à la redynamisation du secteur semencier ainsi que l’accès au foncier des populations des forêts de Miombo dans le cadre de la gestion durable des forêts communautaires et bien d’autres”, s’est-elle exprimée.

La sécurité alimentaire, une problématique importante en Afrique centrale

En dépit de ses énormes potentialités naturelles, d’un contexte climatique généreux et d’une population jeune, l’écosystème agroalimentaire en Afrique centrale fait face à plusieurs défis majeurs. Il s’agit notamment du manque de cadres réglementaires et normatifs, ainsi que l’insuffisance des investissements dans le secteur de la transformation agroalimentaire.

Pour le Système des Nations Unies en RDC, la sécurité alimentaire et nutritionnelle revêt une importance capitale.

Selon Bruno Lemarquis, Coordonnateur résident : «La RDC avec ses vastes terres arables, ses ressources en eau et sa biodiversité dispose d’un immense potentiel agricole largement inexploité alors qu’une grande partie de la population continue d’être affectée par l’insécurité alimentaire du fait des conflits et chocs climatiques.»

La FAO a réaffirmé son engagement à accompagner les efforts des gouvernements des pays de la sous-région, en vue d’atteindre la souveraineté alimentaire et nutritionnelle.

« Nous devons partager nos connaissances et valoriser les bonnes pratiques, les mettre au service de tous les pays de l’Afrique centrale. La sous-région doit prendre l’initiative de transformer son potentiel agroalimentaire et la FAO se tient prête à l’accompagner dans cette importante entreprise », a souligné Athman Mravili, Coordonnateur sous-régional de la FAO pour l’Afrique centrale.

Notons que la Réunion de l’équipe multidisciplinaire (MDT) est une plateforme d’échanges sur les principales réalisations de la FAO en Afrique. Elle est organisée, chaque année, dans quatre sous-régions du continent. Le Bureau de la FAO pour l’Afrique centrale (SFC) est basé à Libreville au Gabon, et regroupe neuf pays : le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée Equatoriale, la République démocratique du Congo, le Sao-Tomé-et-Principe et le Tchad.

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Judith Suminwa convainc l’Assemblée Nationale : Le projet de loi de finances 2025 déclaré recevable

Ça passe pour la Première Ministre à la chambre basse du Parlement. L’Assemblée Nationale s’est prononcée tôt ce vendredi 1er novembre 2024 sur la recevabilité du projet de loi de finances pour l’exercice 2025. A une majorité écrasante, l’Assemblée Nationale a dit oui au texte proposé par la Cheffe du Gouvernement. Le projet de loi de finances pour l’exercice 2025 se présente avec un budget équilibré, tant en recettes qu’en dépenses, totalisant 49.846,8 milliards de FC, soit plus de 18 milliards de dollars américains. Cette somme représente une hausse significative de 21,6 % par rapport à la loi de finances de 2024.

« Le Projet de loi de finances renseigne les principaux faits saillants
ci-après : Un accroissement de 18,2% des crédits alloués aux investissements par rapport à leur niveau de 2024, entraînant ainsi une amélioration de sa part dans le budget général passant de 15,1% en 2024 à 48,4% en 2025 ; Un accroissement de 25,2% des crédits alloués au secteur de Sécurité en vue de la montée en puissance de nos forces armées et de sécurité ;
⁠Un accroissement de 16,4% des crédits alloués au secteur de l’agriculture, pêche et élevage allant de 3.284,1 milliards de FC en 2024 à 3.824 milliards de FC ;
Un accroissement de 13,7% des crédits alloués au secteur de développement rural comparativement à 2024 », a souligné la Première Ministre.

Après avoir présenté l’économie de ce texte, Judith Suminwa a suivi pendant plus de 10 heures le débat général qui s’en est suivi. Les préoccupations des députés nationaux ont essentiellement porté sur des questions de nature à améliorer ce projet qui vient de l’Exécutif, conformément à l’article 126 de la Constitution.

Un budget réaliste et sincère

Des préoccupations qui ont été de plusieurs ordres : certaines d’ordre général portant notamment sur le réalisme du projet présenté, et d’autres sur les recettes projetées ou encore la politique salariale du Gouvernement.

Aux préoccupations des élus du peuple, la Première Ministre a réservé des réponses idoines. La Cheffe de l’Exécutif a rassuré l’Assemblée Nationale que ce texte respecte les principes budgétaires repris à l’article 4 de la loi relative aux finances publiques, et tout particulièrement le principe de sincérité budgétaire, tout en tenant compte des chocs endogènes et exogènes. En effet, le principe de sincérité budgétaire veut que le budget du pouvoir central, de la province ou de l’entité territoriale décentralisée présente de façon sincère l’ensemble de leurs ressources et de leurs charges. Cette sincérité s’apprécie compte tenu des informations disponibles et des prévisions qui en découlent.

La réplique convaincante de Judith Suminwa

D’autres préoccupations ont porté sur les recettes projetées dans le projet de budget 2025. A ce sujet, Judith Suminwa a donné des garanties détaillées sur l’élargissement de l’assiette fiscale, la contribution des entreprises publiques et du portefeuille de l’Etat, ainsi que la lutte contre la fraude et la corruption dans différents secteurs de la vie nationale afin de maximiser les recettes de l’Etat et répondre aux dépenses prévues, notamment sur les investissements dans le cadre d’une économie diversifiée.

“Avec ce projet de loi de finances pour l’exercice 2025, votre Gouvernement a pour ambition de doter la République Démocratique du Congo d’une économie capable de répondre de manière durable aux besoins sociaux de base. Cela inclut la promotion d’un système éducatif inclusif et performant, l’accès à un système de santé plus efficace, ainsi qu’une amélioration de l’approvisionnement en eau et en électricité”, a dit la patronne de l’Exécutif central.

À propos de la rémunération des fonctionnaires, la Première Ministre s’est engagée à améliorer les salaires de différentes catégories de fonctionnaires et agents de l’Etat dans tous les secteurs, et à mettre en œuvre une politique salariale à même de relever ce défi. Déjà plusieurs actions sont menées par le Gouvernement, notamment la réduction du taux de l’impôt professionnel sur les rémunérations, la mécanisation de nouvelles unités ou encore la régularisation de la situation de plusieurs autres agents.

«Cette loi de finances n’est pas un simple document. Elle incarne nos priorités. Les défis sont certes importants, mais ensemble nous pouvons les surmonter afin de remettre la République démocratique du Congo sur les rails », a conclu la Première Ministre.

Déclaré recevable, le projet de loi de finances 2025 sera envoyé à la Commission économique et financière (Ecofin) de la chambre basse du Parlement pour un examen approfondi, le Parlement étant l’autorité budgétaire.

Après examen par la Commission Ecofin, le texte reviendra à la plénière pour adoption, article par article, et le texte adopté par l’Assemblée Nationale sera envoyé au Sénat pour un deuxième examen.

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Octobre rose : la Première ministre dans la rue pour sensibiliser la population contre le cancer du sein

Ce dimanche 27 octobre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a participé à la marche de santé pour la lutte contre le cancer du sein. La marche est partie de la Primature jusqu’à la place Royal, en passant par la clinique Ngaliema, dans la commune de la Gombe

Organisée par le ministère de la santé, hygiène et prévoyance sociale cette action vise à sensibiliser la population congolaise sur le dépistage précoce du cancer de sein mais aussi montrer l’engagement du Gouvernement dans la prise en charge gratuite des malades.

«C’est avec une profonde émotion et un sentiment d’espoir que je me tiens devant vous aujourd’hui pour la lutte contre le cancer du sein.

Ensemble nous avons parcouru ce chemin non seulement pour témoigner notre solidarité envers celles ou ceux qui sont touchés par cette maladie, mais aussi pour affirmer notre engagement collectif en faveur de la santé des femmes congolaises.

En effet, cet engagement vient de cette vision qu’a eu le  Chef de l’Etat en parlant de la nécessité d’avoir une couverture santé universelle pour la population congolaise . Cet engagement a démarré par la prise en charge gratuite, des médicaments pour toute l’étendue du territoire nationale », a fait savoir la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka.

À Kinshasa, trois structures de santé prennent gratuitement en charge les malades souffrant du cancer du sein, notamment la clinique Ngaliema, les cliniques universitaires de Kinshasa et le centre Nganda.

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a saisi l’occasion pour visiter la clinique Ngaliema, où elle a échangé avec le médecin directeur de cette structure médicale, Roger Kongo, sur la prise en charge des malades.

Selon le Docteur Roger Kongo, la prise en charge des malades est effective, 456 patients souffrant du cancer sont enregistrés depuis octobre 2023, dont 63%  du cancer du sein, parmi lesquels quatre hommes. Voilà pourquoi la Cheffe du Gouvernement exhorte également les hommes au dépistage aussi bien du cancer du sein que de la prostate. 

Le Ministre de la Santé publique, hygiène et prévoyance sociale a salué la présence de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka qui, selon lui, a montré la détermination du Gouvernement dans la lutte contre cette maladie dangereuse.

«Les soins de santé se passent en 3 étapes importantes. La marche d’aujourd’hui permet que le monde entier et tout le Congo sache que le Gouvernement est sensibilisé, et qu’il veut aussi sensibiliser la population au dépistage, à la surveillance et au diagnostic du cancer.

Après la sensibilisation, ce qu’il faut aussi c’est de trouver les moyens capables de répondre aux problèmes de santé.

Dans un bref délai, nous allons lancer la construction de nouveaux centres de prise en charge du cancer»,a t-il renchéri.

À ce sujet ,le Gouvernement Suminwa met les bouchées doubles pour garantir aux Congolais l’accès aux services sociaux de base, conformément au pilier 4 de son Programme d’actions (PAG 2024-2028).

Pour l’Organisation mondiale de la santé (OMS), en 2022, le cancer du sein a causé 670.000 décès dans le monde. Environ la moitié des cancers du sein surviennent chez des femmes qui ne présentent aucun facteur de risque spécifique, hormis le sexe et l’âge. Dans 157 pays sur 185, le cancer du sein était la première cause de décès chez les femmes en 2022.

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La Première Ministre échange avec la délégation de l’entreprise minière japonaise AML Group sur les possibilités d’investissement en RDC

La Première Ministre a reçu, samedi 26 octobre 2024 à la Primature, la délégation d’Asia Minerals Limited (AML Group), entreprise minière japonaise souhaitant investir en République démocratique du Congo. Conduite par son président, Eric Chung, la délégation a échangé avec la cheffe du Gouvernement congolais sur les possibilités et l’efficacité d’un partenariat avec le pays.

À l’issue de cette rencontre, Eric Chung a salué l’engagement de la RDC pour les bonnes pratiques minières, renforçant ainsi la confiance de son groupe pour investir dans le secteur.

« C’est un honneur pour AML de rencontrer la Première Ministre et de constater le soutien du gouvernement congolais. La RDC et le Japon partagent une relation de longue date, marquée par une coopération mutuelle malgré les défis », a déclaré Eric Chung.

Ce partenariat potentiel ouvre la voie à une exploitation plus durable, bénéfique pour les communautés locales et à une optimisation des ressources naturelles de la RDC.

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La Première Ministre a clôturé la 1ère édition de la Foire sur la formation professionnelle ce samedi à Kinshasa

La Première Ministre Judith Suminwa a procédé, ce samedi 26 octobre 2024, à la clôture de la première édition de la Foire sur la formation professionnelle. Ces assises organisées par le Gouvernement, à travers le Ministère de la Formation professionnelle, ont eu lieu du 24 au 26 octobre 2024, dans l’idéal d’engager les parties prenantes à trouver des solutions concrètes et efficaces pour créer plus d’emplois dignes et favoriser un développement inclusif et durable.

Cette première édition dénommée TOYEKOLA MOSALA était axée sur le thème central de « la formation professionnelle : levier de développement du capital
humain et de la croissance économique de la RDC ». Cette foire très particulière s’est penchée sur la problématique majeure d’adaptation de la formation professionnelle aux potentialités équivalentes au niveau économique du pays.

Dans son allocution de clôture, la Première Ministre a salué l’initiative du Chef de l’État de mettre en place un ministère dédié à la formation professionnelle. Elle a, en outre, rappelé les efforts menés par son Gouvernement afin de résoudre les problèmes liés à ce secteur.

“Pendant 3 jours, nous avons assisté à une initiative inédite du Gouvernement désormais marquée dans les annales de notre pays, celle de la tenue de la première édition de la Foire de la formation professionnelle qui s’inscrit pleinement dans la vision de son Excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo et Chef de l’État. En dédiant un ministère à part entière à la formation professionnelle, il a permis de placer, par sa clairvoyance, ce secteur longtemps ignoré au coeur des défis de la croissance et de l’amélioration de la qualité de vie des Congolais pour une société juste et innovante. Cette vision est portée par le Gouvernement dans son Programme d’Actions qui place l’homme au coeur de son action en misant principalement sur le développement des compétences, de l’employabilité des jeunes, comme levier du développement durable”, a déclaré la Première Ministre.

La Cheffe de l’Exécutif a aussi loué les efforts menés par Marc Ekila, Ministre de la Formation professionnelle, pour la tenue de cette première édition qui répond efficacement aux attentes de son Gouvernement.

“En organisant cette foire, le ministère de la Formation professionnelle vient de traduire dans les actes, cet engagement irréversible du Gouvernement d’oeuvrer pour la promotion de la compétitivité des entreprises à la création d’emplois, à l’amélioration de la mobilité professionnelle, à la réduction du chômage et des inégalités ainsi qu’à l’amélioration de la qualité de vie des compatriotes”, a-t-elle renchéri.

Pour sa part, le Ministre de la Formation professionnelle, Marc Ekila, a rappelé les 3 activités majeures de cette première édition. Il s’agit notamment de : -L’exposition foraine d’initiatives et activités de formation et insertion professionnelle notamment des métiers verts ; – L’inscription des demandeurs à des programmes spéciaux gratuits de formation professionnelle dans différentes filières ; – Les sessions d’intelligence collective et partage d’expériences pour la coconstruction d’une feuille de route permettant de faire de la formation professionnelle un accélérateur de l’agenda du développement durable.

Notons que plusieurs stands de centres de formation, dont les privés, ont exposé durant cette Foire avec comme opportunité des adhésions au choix, ouvert aux jeunes désireux d’apprendre des métiers. Ces jeunes ont eu la possibilité de s’enregistrer en vue de souscrire à une filière de leur choix et grâce à l’apport des partenaires.

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La Première Ministre à Kisangani : Inauguration de l’aéroport international Bangoka et Conseil des Ministres ce vendredi

La Cheffe du Gouvernement, Judith Suminwa Tuluka a posé le pied à Kisangani, capitale de la province de la Tshopo, ce jeudi 24 octobre 2024 pour une série de réunions gouvernementales cruciales. Elle a été accueillie par un comité restreint, composé du Vice-premier Ministre, Ministre de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, Jacquemain Shabani Lukoo, de la Ministre des affaires sociales, actions humanitaires et solidarité nationale, Nathalie-Aziza Munana, du Gouverneur de la Tshopo, Paulin Lendongolia et de personnalités politiques et militaires locales.

Une réunion décisive sous la présidence de Félix Tshisekedi

La Première Ministre participera à la réunion du Conseil des ministres, présidée par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi Tshilombo, qui est en séjour à Kisangani depuis le 23 octobre. Cette réunion se déroulera dans un contexte où plusieurs enjeux nationaux et provinciaux sont à l’ordre du jour, et où la direction du pays vise à renforcer la coordination entre les différentes branches de l’administration.

Conseil supérieur de la défense : Enjeux sécuritaires et stratégiques

Dans l’après-midi, Judith Suminwa Tuluka sera également présente à la réunion du Conseil supérieur de la défense, un rendez-vous essentiel pour discuter des questions de sécurité nationale. La présence du Président de la République souligne l’importance des discussions à mener sur la sécurité et la défense du territoire national, notamment dans un contexte régional complexe.

Inauguration de l’aéroport international de Kisangani Bangoka

Le lendemain, vendredi, la Première Ministre assistera à l’inauguration de l’aéroport international de Kisangani Bangoka, récemment modernisé. Cet événement marque une étape significative dans le développement des infrastructures de transport de la province, et est perçu comme un moteur potentiel pour l’économie locale. La modernisation de l’aéroport vise à améliorer la connectivité et à stimuler le tourisme ainsi que les investissements dans la région.

Une équipe gouvernementale mobilisée

À bord de l’avion avec la Première Ministre se trouvaient également la Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, ainsi que le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe. Leur présence prouve la volonté du Gouvernement de travailler de manière concertée pour répondre aux attentes des Congolais et pour mener à bien les réformes nécessaires à la prospérité du pays.

La venue de Judith Suminwa Tuluka à Kisangani représente une opportunité pour le Gouvernement d’affirmer son engagement envers le développement régional et la sécurité nationale. Les discussions qui se tiendront autour du President de la République au cours de cette visite auront des répercussions importantes sur les politiques à venir et sur le quotidien des Congolais dans la province de la Tshopo.

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À Bruxelles, Judith Suminwa invite la diaspora congolaise à contribuer au développement du pays

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a profité de son séjour à Bruxelles pour échanger avec les représentants d’associations de Congolais en Belgique.

La présence et les contributions de la diaspora congolaise en Belgique ont été mises en avant. Judith Suminwa a exprimé sa volonté d’intégrer leurs préoccupations dans les politiques publiques de la RDC.

«J’ai quitté la Belgique il y a 27 ans. Je ne pensais pas qu’il y a 27 ans, je me retrouverais un jour ici en tant que Première ministre. C’est vrai pour beaucoup. Certains me disent que c’est un honneur, que c’est une fierté, mais pour moi, c’est une lourde responsabilité. Je compte vraiment sur l’apport de tous pour m’aider dans cette tâche. Pour cela, il est toujours utile de pouvoir échanger avec vous, qui avez un regard extérieur sur ce qui se passe dans notre pays. J’aimerais connaître votre opinion, votre ressenti et comment nous pourrions faire mieux », a dit Judith Suminwa Tuluka aux Congolais de Belgique.

Les Congolais de la diaspora de Belgique ont loué la promptitude de la Première Ministre à les rencontrer. Les artistes se sont dit prêts à rentrer au pays pour apporter leur pierre à l’édifice.
«La présence de Son Excellence Madame la Première ministre, ici sur place, témoigne, je le crois, de son souci de vouloir contribuer au développement du Congo. Nous, dans notre collectif d’artistes, toutes tendances confondues, de la République démocratique du Congo, sommes ici en Belgique. Nous avons simplement recommandé que la culture ne soit pas considérée comme un enfant pauvre dans le développement du pays. Au contraire, la culture peut contribuer de manière significative et efficace à la richesse du Congo. C’est ce que nous avons souligné, en précisant que, avec l’expérience que nous avons accumulée, nous sommes prêts à rentrer au pays pour transmettre notre savoir-faire.» a affirmé Barli Baruti.

Échanges avec les diplomates congolais

La journée s’est achevée par une réunion avec des diplomates congolais, où ces derniers ont partagé leurs attentes et désirs pour un meilleur avenir pour le pays. La Première Ministre a écouté attentivement leurs suggestions, témoignant de son engagement envers la communauté congolaise à l’étranger.

Pour la Cheffe du Gouvernement, ce dialogue ouvert et inclusif est essentiel pour construire un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo. La promotion du dialogue, comme instrument clé pour la consolidation de la paix et de la cohésion nationale ainsi que de la participation citoyenne, constitue l’un des principes directeurs qui guident l’action du Gouvernement Suminwa.

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Diplomatie agissante : Judith Suminwa renforce les liens entre la RDC et l’Union Européenne

À Bruxelles, le lundi 21 octobre 2024, la Première Ministre de la République Démocratique du Congo, Judith Suminwa Tuluka, a mené une série d’audiences à l’ambassade de la RDC avant de quitter la Belgique. Cette journée a été marquée par des échanges fructueux avec des représentants européens et des membres de la communauté congolaise de Belgique.

Rencontre avec Jutta Urpilainen : vers un partenariat renforcé

Judith Suminwa Tuluka s’est entretenue avec Jutta Urpilainen, la Commissaire européenne aux partenariats internationaux. L’accent a été mis sur le renforcement des relations entre la RDC et l’Union Européenne, notamment dans les domaines de l’électricité et des infrastructures, avec un focus sur le corridor de Lobito, considéré comme un projet bénéfique pour l’essor économique de la région.

La discussion a permis de mettre en avant les projets d’électrification en RDC, cruciaux pour le développement économique du pays. L’importance de ces infrastructures pour le bien-être des Congolais a été soulignée.
Les instruments mis en place pour améliorer les secteurs de la santé et de l’éducation ont également été abordés. Ces initiatives sont essentielles pour le développement humain et la lutte contre la pauvreté.

La situation à l’Est de la RDC

La situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est du pays a été un point majeur des préoccupations. La Première Ministre a plaidé pour une attention accrue de la part de l’Union Européenne sur cette crise persistante.

Diversification économique et emploi

La diversification de l’économie congolaise a été au cœur des discussions, avec un accent sur la création d’emplois pour la jeunesse. Judith Suminwa a exprimé la nécessité de développer des secteurs alternatifs pour réduire la dépendance aux ressources naturelles.

Certification des minerais

Un autre sujet sensible a été la mise en place d’un système de certification de l’origine des minerais, surtout à la lumière de l’accord controversé signé entre la Commission européenne et le Rwanda pour l’exploitation de minerais, alors que l’Occident est critiqué pour son silence sur le pillage des ressources minières de la RDC. Ce pillage dans l’Est de la RDC étant favorisé par l’agression rwandaise sous couvert du mouvement terroriste M23.

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À Bruxelles, la Première Ministre Judith Suminwa et les élus d’origine Congolaise s’engagent pour l’avenir

Ce lundi 21 octobre 2024, la Première Ministre de la République Démocratique, Judith Suminwa Tuluka a reçu en audience, à Bruxelles, plusieurs groupes de personnalités dont les élus belges d’origine congolaise. Cette rencontre symbolise une volonté commune vers le renforcement des liens entre la Belgique et la République Démocratique du Congo. Les élus belges ont eu l’occasion de partager leurs initiatives avec la Cheffe du Gouvernement congolais et de discuter des défis auxquels ils font face dans l’exercice de leur mandat.

Jumelage et projets communautaires

Un des points forts de la rencontre a été la présentation d’un projet de jumelage entre les communes de Kinshasa et celles de Bruxelles, à l’image de celui réalisé avec la commune de Selembao. Ce type d’initiative vise à établir des relations mutuellement bénéfiques, ces communes respectives peuvent échanger des idées, des ressources et des bonnes pratiques. Les élus ont souligné l’importance de ce jumelage pour favoriser la coopération et la compréhension entre les cultures.

La voix de la RDC au Parlement belge

Les élus belges d’origine congolaise jouent un rôle crucial en portant “La voix de la RDC” au sein du Parlement belge. Ils agissent comme des ambassadeurs, exposant les problématiques qui touchent la RDC et plaidant pour des projets qui soutiennent le développement du pays. Cette représentation est un atout majeur pour la RDC, car elle permet de présenter une image nuancée et positive du pays, loin des stéréotypes souvent véhiculés.

Un centre culturel pour l’identité congolaise

Lors de cette rencontre, la Première Ministre a également évoqué l’inauguration prochaine d’un centre culturel d’Afrique centrale en RDC. Ce lieu sera dédié à la promotion des identités culturelles africaines et congolaise, en particulier ; levier important pour les jeunes Congolais de la diaspora en quête de leur d’identité.

Cet espace permettra de célébrer la richesse culturelle de la RDC tout en abordant des questions essentielles concernant les droits des femmes et l’identité nationale. Il va, en outre, mettre en valeur et faire connaitre l’immense patrimoine culturel du pays.

Vers de nouveaux horizons

Enfin, l’audience a mis l’accent sur les intérêts des différents groupes belges désireux de s’engager avec la RDC. Que ce soit à travers des projets économiques, culturels ou sociaux, cette dynamique d’échange est essentielle pour renforcer les liens entre les deux pays. La Première Ministre encourage les initiatives des élus belges d’origine congolaise pour bâtir ensemble un avenir prometteur.

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