Dialogue engagé : Vers une levée de l’état de siège au Nord-Kivu ?

Avant de quitter la ville de Goma, la Première Ministre a reçu les forces vives de la province du Nord-Kivu, dans la soirée du vendredi 22 novembre 2024. Au menu des échanges figuraient l’évaluation de la situation sécuritaire et socio-économique, ainsi que les questions préoccupantes qui minent la vie des populations locales de cette région du pays.

La Première Ministre, qui a conduit une mission conjointe Gouvernement-Parlementaires dans cette partie du pays pour entre autres évaluer l’état de siège, a également tenu à écouter les doléances des représentants de la population.

Doléances et récriminations des élus

La délégation des députés provinciaux, conduite par le président de leur bureau, Robert Seninga Habinshuti, a dénoncé une fois de plus l’agression rwandaise sur le sol congolais, sous l’étiquette du mouvement terroriste M23. À ce jour, ce groupe armé occupe une partie du territoire de Rutshuru, de Masisi, de Lubero sud et de Nyragongo.

Robert Seninga Habinshuti a souligné que le dispositif transitoire et graduel mis en place dans le cadre de l’allègement de l’état de siège n’a pas produit les effets escomptés. “La volonté de la population est de voir l’état de siège levé. En août 2023, nous avons été invités à une table ronde à ce sujet, où trois propositions étaient sur la table : la levée, le maintien et la requalification de l’état de siège. Tout porte à croire qu’il fallait d’abord entamer un processus”, a déclaré le Président de l’organe délibérant du Nord-Kivu.

Le sens d’écoute de la Première Ministre a ravi ses hôtes, qui ont affirmé soutenir la gouvernance inclusive et participative de la Cheffe du Gouvernement.

Pour leur part, les conseillers communaux ont saisi l’occasion pour soumettre à la Première Ministre des préoccupations liées à leurs frais d’installation et leur rémunération, mais également des récriminations vis-à-vis de l’administration militaire au Nord-Kivu.

Le pays a besoin de tous ses dignes filles et fils

Pour la Première Ministre, le lien du dialogue ne doit jamais être rompu quand on est au service du peuple. Pour restaurer totalement la paix dans l’Est, la République Démocratique du Congo a besoin de tous ses dignes filles et fils. Les informations collectées concernant le dispositif transitoire de l’état de siège seront transmises au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, qui usera de son pouvoir discrétionnaire pour décider de l’avenir des deux provinces concernées.

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Unis pour l’avenir : La détermination de Judith Suminwa face aux défis du Nord-Kivu

À 12h28, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka et sa délégation ont foulé le sol de l’aéroport de Goma, accueillis par le Gouverneur militaire du Nord-Kivu et les autorités coutumières. Au pied de l’avion, après une salutation chaleureuse à son Gouvernement et aux élus provinciaux, un véritable bain de foule l’attendait, prouvant l’ample portée de son leadership.

Dès l’aube de ce vendredi, les Kuvisiens, galvanisés par l’annonce de son arrivée, ont pris d’assaut l’aéroport de Goma, brandissant banderoles et calicots, témoignant de leur ardent soutien à la Cheffe de la mission gouvernementale. Une mobilisation sans précédent qui témoigne de la ferveur populaire, tant des associations que des membres de l’Union Sacrée, venus ensemble pour exprimer leur joie et leur espoir.

Une Mission cruciale pour le futur du Nord-Kivu

L’énorme enjeu de ce voyage est clair. Du 22 au 23 novembre, la mission de la Première Ministre a pour but d’évaluer minutieusement les mesures transitoires en cours dans les provinces sous état de siège. Ce coup de projecteur sur les réussites et insuffisances de l’administration militaire pourrait être déterminant pour la suspension définitive de l’état de siège, renforçant ainsi l’autorité de l’État tout en assurant la protection des populations civiles.

La lutte contre l’insécurité

La Première Ministre se retrouve face à un défi de taille : éviter l’expansion des groupes armés et garantir une montée en puissance de l’armée nationale. Avec plus de six millions de vies perdues en deux décennies, le besoin d’une action stratégique et dynamique est plus pressant que jamais. Son engagement à restaurer la paix et à sécuriser ce coin du pays prouve sa détermination à relever ce défi.

Dialogue et action : Les engagements de la Première Ministre

Lors d’un échange avec la presse locale, Judith Suminwa a partagé les objectifs de sa mission, insistant sur l’importance de dialoguer avec les forces vives de la province pour identifier de nouveaux éléments et garantir l’application effective des mesures retenues. «Le Président de la République m’a demandé d’effectuer cette mission parce que comme vous le savez, l’année dernière le chef de l’Etat a pris une ordonnance avec des mesures d’atténuations par rapport à l’état de siège. C’est vrai que toutes ces mesures d’applications non pas été mises en place. Il était important pour nous de venir discuter avec les forces vives de la province, pour identifier s’il y a des éléments nouveaux, pour voir comment assurer l’application desdites mesures, afin d’aller un peu plus loin par rapport à ce qui a été prévu”, a-t-elle affirmé.

Condamnation de l’agression

Elle n’a pas manqué de dénoncer l’agression injuste du Rwanda voisin, affirmant que le Grand Congo, modèle d’alternance politique, se réserve toute action pour défendre ses droits. Un message clair qui renforce la position du pays face aux défis extérieurs.

Une espérance renouvelée parmi les Kuvisiens

L’ampleur de cette mission a mobilisé les citoyens du Nord-Kivu. Les Kuvisiens se sont montrés impressionnés par le sens de l’écoute et l’intégration des attentes exprimées lors de la première mission de la Première Ministre. Un engagement véritable se dessine, ouvrant la voie à une collaboration constructive entre le Gouvernement et la population.

Une délégation unifiée pour un avenir rassurant
La délégation conjointe, qui compte parmi ses membres le Vice-Premier Ministre, le Ministre de l’Intérieur, et d’autres représentants clés, témoigne de la volonté collective de renforcer la défense et la sécurité au sein du pays. Ensemble, ils œuvreront pour la tranquillité et le développement du Nord-Kivu, inscrivant cette mission dans une dynamique de changement positif.

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RDC-CANADA : Judith Suminwa et Justin Trudeau évoquent un futur riche en opportunités économiques

La Première Ministre a bouclé son séjour à Ottawa, ce mercredi 20 novembre 2024 dans la soirée. Mais avant de quitter le sol ottavien, Judith Suminwa a eu une dernière rencontre de haut niveau, et pas des moindres, à savoir le tête-à-tête avec son homologue canadien, le Premier Ministre Justin Trudeau.

Pour le Premier Ministre canadien, son pays est très intéressé à toujours faire un peu plus en Afrique, et plus particulièrement en République démocratique du Congo, pays qui a une très forte diaspora au Canada et avec qui il existe des engagements qui remontent à plusieurs années.

« On a de bonnes relations bilatérales en termes de pays francophones. On a eu de longues années d’engagements au niveau du développement et de l’aide humanitaire. On commence à parler encore plus d’investissements, de partenariat et d’entrepreneuriat pour ce pays si jeune, où la jeunesse prend vraiment sa place. Il y a énormément d’opportunités économiques sur lesquelles on veut travailler », a fait savoir le Chef du Gouvernement canadien.

Des mots qui traduisent la bonne santé des relations entre les deux pays, et la volonté d’avancer plus loin ensemble. Et pourtant la sécurité de la RDC est menacée dans sa partie Est par la présence des troupes rwandaises qui apportent leur soutien au mouvement du M23. A ce sujet, Justin Trudeau prend position dans le sens d’aider à rétablir la paix.

« On a parlé de la situation sécuritaire qui continue d’être inquiétante et pour laquelle le Canada est toujours prêt à contribuer, » a-t-il assuré.

Pour Judith Suminwa, cette rencontre s’inscrit évidemment dans le cadre du renforcement des relations bilatérales, tant au niveau économique que diplomatique. Un discours qui dit tout sur la volonté de Kinshasa de consolider les relations avec Ottawa.

« C’est important pour nous, la RDC, dans la mesure où nous allons vers la diversification de l’économie et la création de plus d’emplois. Nous sommes à la recherche des investisseurs privés qui viendraient en RDC. Il y a déjà des investisseurs canadiens, notamment dans les mines, mais pour nous c’est aussi bon de vouloir profiter de l’expertise du Canada en matière d’économie verte, de diversification de l’économie, de la transition écologique et de la formation professionnelle », a souligné la Cheffe du Gouvernement congolais.

Le meilleur pour la fin

Après avoir pris par la conférence “Africa Accelerating 2024” et rencontré aussi bien les autorités politiques que les hommes d’affaires du pays, l’occasion était toute trouvée pour cette rencontre toute particulière entre les deux Chefs de gouvernement. Loin des caméras, ils ont eu d’autres échanges non révélés à la presse qui vont certainement dans le sens de mutualiser les efforts pour atteindre des objectifs communs. Comme quoi l’axe Kinshasa-Ottawa est plus que jamais consolidé à travers cette visite de Judith Suminwa.

Judith Suminwa honorée et ovationnée par les parlementaires canadiens

Quelques minutes avant cette rencontre avec Justin Trudeau, la Première Ministre était invitée par le Président de la Chambre des communes, Greg Fergus, à assister aux débats à la chambre basse du Parlement canadien. Judith Suminwa a reçu des ovations de cette assemblée élue du Parlement canadien ; ce qui représente un signe d’amitié, un honneur et une reconnaissance de la part des élus du Canada, toutes tendances confondues, pour cette première femme Première Ministre en RDC.

La Première Ministre a ensuite été invitée à visiter les différents locaux de cet imposant édifice qui figure parmi les bâtiments les plus emblématiques du monde. Siège de la démocratie parlementaire du Canada, cet édifice unique, ayant sa propre identité et un caractère distinct, revêt une grande importance pour l’ensemble des Canadiens.

A travers son séjour à Ottawa, la Première Ministre a porté très haut la voix de la RDC sur le plan des opportunités économiques d’investissement, du renforcement de la coopération, de partenariats stratégiques et du retour de la paix dans la partie Est du pays. Une visite qui devrait certainement porter des fruits dans un avenir proche.

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Coopération : Judith Suminwa obtient l’engagement du Canada à soutenir le retour de la paix en RDC

La série de rencontres entre la Première Ministre et les autorités canadiennes s’est poursuivie le mardi 19 novembre 2024. Cette fois, la Cheffe du Gouvernement a été reçue par la Ministre des Affaires mondiales, Mélanie Joly. La Ministre canadienne s’est félicitée de rencontrer pour la première fois la Première Ministre de la RDC.

«On est très contents de recevoir la Première Ministre. Nous avons discuté du renforcement des liens entre nos pays par le biais de notre prochaine Stratégie Canada-Afrique.»

Dans le cadre de cette nouvelle stratégie justement, les deux personnalités ont estimé qu’il fallait améliorer la fréquence des rencontres et des échanges.

Un engagement ferme pour la paix dans l’Est de la RDC

Les conflits dans la partie Est de la RDC, alimentés par la présence des troupes rwandaises, ont fait l’objet des discussions franches entre Judith Suminwa et Mélanie Joly.

«Nous avons eu l’occasion d’avoir des discussions sur plusieurs sujets, notamment les investissements, les infrastructures et comment on peut renforcer les relations entre le Canada et la RDC. Mais aussi comment on peut améliorer la situation sécuritaire, notamment dans l’Est du pays, et le rôle positif que peut jouer le Canada afin de ramener la sécurité, la paix et la stabilité dans la région», a révélé la Ministre canadienne.

La Ministre canadienne s’est dit préoccupée par les violences persistantes en RDC, particulièrement les violences sexuelles et les violations des droits de l’homme.

Pour sa part, la Première Ministre Judith Suminwa a sollicité une plus grande implication du Canada. Saluant des échanges fructueux, la Première Ministre s’est montrée optimiste sur le règlement des conflits dans l’Est et croit en l’amélioration de la coopération entre le Canada et la RDC, deux pays liés par des liens très solides.

«La Ministre comprend bien l’environnement politique dans lequel la RDC se trouve actuellement. Nous allons continuer d’améliorer nos échanges, que ce soit au niveau économique ou diplomatique», a promis Judith Suminwa.

La mission du ministère des Affaires mondiales est de diriger les relations diplomatiques et consulaires, d’encourager le commerce international du pays et de mener des efforts du Canada en matière de développement international et d’aide humanitaire.

En accord avec sa Politique d’aide internationale féministe, le Canada met également en oeuvre un programme de développement en RDC qui priorise 3 piliers, à savoir : l’égalité des genres et la lutte contre les violences sexuelles et fondées sur le genre ;
la santé; ainsi que la gouvernance inclusive et la protection des enfants.

Soulignons également que la RDC est le 6ème plus grand bénéficiaire de l’aide canadienne pour le développement.

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Développement économique en RDC : L’IFC alignée sur les priorités du Gouvernement Suminwa

La Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a rencontré ce jeudi 14 novembre 2024 à la Primature, Sérgio Pimenta, Vice-président pour l’Afrique de la Société Financière Internationale (IFC), une institution du Groupe de la Banque Mondiale axée sur le développement à travers le secteur privé. Cet échange a permis de dresser un bilan des opérations de l’IFC en République Démocratique du Congo et d’explorer de nouvelles opportunités de collaboration.

Bilan des opérations de l’IFC

Au cours de l’audience, Sérgio Pimenta a partagé les résultats impressionnants des efforts déployés par l’IFC depuis sa dernière visite en 2021. « Nous avons profondément renforcé notre présence à Kinshasa avec un bureau de près de 20 personnes. En trois ans, nous avons mobilisé plus de 550 millions de dollars pour financer des projets et conseiller les entreprises sur des questions cruciales de développement », a-t-il affirmé. Ce constat montre l’engagement ferme de l’IFC pour soutenir la croissance économique en RDC.

Engagement vers de nouveaux horizons

Pimenta a également souligné la volonté de l’IFC d’intensifier ses efforts en RDC à travers un financement accru et l’apport d’expertises précieuses au secteur privé. « Nos discussions ont porté sur les projets futurs, car nous souhaitons faire davantage. Il y a de réelles opportunités pour supporter le secteur privé congolais et augmenter les investissements, notamment dans les domaines de l’énergie, des infrastructures, de l’agroalimentaire, de l’agriculture et de l’accès au financement pour les petites et moyennes entreprises, en particulier celles dirigées par des femmes », a-t-il déclaré.

Vers une économie émergente

En regardant vers l’avenir, l’IFC vise à accélérer son action dans le secteur privé pour contribuer de manière significative à l’économie de la RDC. « Nous travaillons main dans la main avec la Banque mondiale pour identifier d’autres secteurs clés, comme le partenariat public-privé. Nous portons également un intérêt particulier au secteur agricole. La RDC dépense près de 3 milliards de dollars américains en importations alimentaires chaque année, alors qu’elle a le potentiel d’exporter davantage », a-t-il ajouté. L’IFC prévoit de lancer une initiative visant à résoudre divers défis logistiques et d’accès aux ressources fondamentales, tels que l’engrais, l’irrigation et la terre.

Aligner les priorités pour un avenir prometteur

Après des échanges constructifs avec la Première Ministre Judith Suminwa, Sérgio Pimenta a noté que les priorités de l’IFC s’alignent étroitement avec celles du Gouvernement congolais. « Ce que la Première Ministre m’a confié renforce notre conviction: les priorités de l’IFC en RDC sont en parfaite adéquation avec celles de son Gouvernement. Notre but est clair: le développement. En tant que banque de développement, nous finançons des entreprises qui, à leur tour, réaliseront des investissements dans l’industrie et le développement de la chaîne de valeur, soutenant ainsi toute l’économie du pays », a-t-il conclu.

L’IFC s’engage à travailler main dans la main avec le secteur privé dans les pays en développement pour créer des marchés et des opportunités durables pour tous, en mettant à disposition ses ressources financières et son expertise pour surmonter les défis du développement.

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RDC/COP29 : La Première Ministre insiste pour une rétribution équitable en faveur de la RDC, deuxième poumon climatique du monde

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a débuté, ce mardi 12 novembre 2024, sa participation à la Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP29). La Cheffe du Gouvernement congolais a été officiellement accueillie par M. Ilham Aliyev, Président de la République d’Azerbaïdjan, au Stade olympique de Bakou, lieu du déroulement de la COP29.

Dans son discours inaugural, ce mardi, le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a déclaré que les dirigeants réunis à Bakou pour le Sommet de l’action climatique (COP29) doivent prendre des mesures immédiates pour réduire les émissions, protéger les populations du chaos climatique et « abattre les murs du financement climatique. »

Judith Suminwa Tuluka face aux congolais participant à la COP29

Pour sa part, Judith Suminwa Tuluka a échangé avec les délégations congolaises qui prennent part à cet événement mondial. Dans son allocution, elle a appelé ses compatriotes à porter haut la voix de la RDC pour gagner le combat de la compensation financière équitable de crédit carbone.

“Le changement climatique est une question clé aussi bien pour le devenir du monde que pour le développement durable dans notre pays. Au-delà de cela, nous sommes dans une position de pouvoir changer le monde par rapport à nos ressources hydrauliques et minérales stratégiques. Il est important que notre voix, aujourd’hui, puisse porter”, a déclaré la Première Ministre lors de son speech au stand de la RDC à la COP 29.

Judith Suminwa Tuluka a insisté sur le combat que mène la RDC pour sa rétribution équitable au regard de sa position de deuxième poumon climatique du monde.

“En tant que pays-solution, il est important de pouvoir être récompensé de manière équitable par rapport à notre position de deuxième poumon du monde. En même temps, on a intérêt à se préparer par rapport à la transformation que l’on veut donner à la transition énergétique pour notre développement. C’est important”, a-t-elle insisté.

Et de renchérir :

“Le plus important pour la participation de la RDC à la COP 29 est de voir comment défendre ces potentiels au même titre que d’autres pays avec qui nous partageons la même position. Nous devons récupérer financièrement ce qui va nous permettre d’accélérer notre développement. Le plus important est de faire entendre notre voix et de s’assurer que notre pays soit bien rétribué. Ce qui n’est pas une récompense.”

La Première Ministre était accompagnée d’Ève Bazaïba et Bestine Kazadi, respectivement Ministre de l’Environnement et Ministre déléguée près la Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères, en charge de la Coopération internationale et de la Francophonie.

Cet événement mondial, vise à “stimuler l’action internationale pour limiter le changement climatique, et à engager la transition énergétique”, selon les Nations Unies.

Grâce à ses vastes forêts, sa riche biodiversité, ses abondantes ressources en eau, son
potentiel hydroélectrique et ses importantes ressources minières, la RDC se positionne
comme un acteur clé dans la lutte contre les défis posés par le changement climatique à
l’échelle mondiale. La République démocratique du Congo, avec cet immense potentiel apparaît donc comme un des pays-solution, dans la préservation du climat, et en matière de transition énergétique, grâce notamment à ses réserves des minéraux stratégiques, nécessaires à cette mutation.

La Première Ministre est déterminée à mener le combat pour le respect du prix de crédit carbone. Elle se bat pour inverser la tendance dans ce secteur, tel que cela est repris au 6ème pilier du Programme d’Actions de son Gouvernement.

La COP29 accueille des diplomates, des fonctionnaires de l’ONU, des journalistes, des climatologues, des dirigeants syndicaux, des experts politiques, etc. Un nombre impressionnant de près 67 000 personnes se sont inscrites pour assister à cet événement mondial.

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COP 29 : Arrivée de la Première Ministre Judith Suminwa à Baku, des échanges avec le SG de l’ONU et d’autres dignitaires prévus dans son agenda

La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka est arrivée ce lundi 11 novembre 2024 à Baku, capitale de l’Azerbaïdjan pour participer à la 29ème Conférence annuelle des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 29).

L’avion de la Cheffe du Gouvernement congolais s’est posé sur le sol bakinois vers 15 heures 50 minutes. À sa descente d’avion, elle a été accueillie par Farid Gayibov, Ministre de la Jeunesse et des Sports de la République d’Azerbaïdjan ; Eve Bazaïba, Ministre de l’Environnement de la RDC et Ivan Vangu Ngimbi, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République Démocratique du Congo près la Fédération de Russie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie.

La Première Ministre représente le Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo à cet événement mondial, qui vise à “stimuler l’action internationale pour limiter le changement climatique, et à engager la transition énergétique”, selon un communiqué des Nations Unies.

Au sommet de Baku, Judith Suminwa Tuluka va porter haut la voix de la RDC, unanimement reconnue comme le 2ème poumon climatique du monde.

Dans son agenda, des échanges de grande importance sont prévus entre autres avec António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, et d’autres dignitaires mondiaux.

La République démocratique du Congo, avec son immense potentiel en réserves d’eau douce, en massifs de forêts tropicales humides, et en tourbières, apparaît comme un des pays-solution, dans la préservation du climat, et en matière de transition énergétique, grâce notamment à ses réserves des minéraux stratégiques, nécessaires à cette mutation.

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Redressement de la Gecamines : La Première Ministre redonne espoir aux syndicats des travailleurs de la Générale des Carrières et des Mines

Le jeudi 7 novembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a accordé une audience très attendue à la délégation syndicale de la Gecamines, une entreprise emblématique de la République Démocratique du Congo. Cette rencontre, qui s’est tenue en soirée, a permis d’aborder des enjeux cruciaux pour l’avenir de l’entreprise, au cœur de l’économie nationale.

Un état des lieux alarmant

Lors de cette audience, Jean-Marie Mukalayi, président du syndicat de la Gecamines, a exposé avec gravité les défis auxquels l’entreprise est confrontée. «Nos échanges ont tourné sur la survie de la Gecamines qui passe par le renouvellement des outils de production», a-t-il déclaré. Il a souligné que les infrastructures actuelles sont devenues obsolètes et nécessitent une modernisation urgente. «Il faut de nouvelles usines performantes», a-t-il insisté, mettant en lumière un besoin pressant d’investissement pour revitaliser les capacités de production de la Gecamines.

M. Mukalayi a également évoqué la question cruciale des ressources minières, précisant que «la plupart de nos remblais ont été cédés aux partenaires». Cette situation souligne l’importance de sécuriser de nouveaux gisements pour alimenter les futures installations et garantir la pérennité de l’entreprise.

Une réponse rassurante de la Première Ministre

La réaction de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a été perçue comme un signe d’espoir pour la délégation syndicale. «La réponse de la Première Ministre a été rassurante pour nous. Elle a promis de faire de la Gecamines, comme avant, fleuron dans notre économie. Mais il faut des préalables », a déclaré le président de l’intersyndicale de la Gecamines. Ces préalables incluent des engagements financiers substantiels. «C’est l’État qui doit accepter qu’une partie de ses recettes puisse servir à rénover les usines et faire des recherches pour avoir les minéraux », a-t-il lancé. Cette affirmation souligne l’importance d’une volonté politique forte pour soutenir la transformation de la Gecamines.

Les partenariats : Un avenir à construire

Un autre point central abordé lors des échanges entre les délégués syndicaux de la Gecamines et Judith Suminwa Tuluka concerne le rôle des partenariats dans la renaissance de la Gecamines. «Ces partenariats donnent de la ressource à la Gecamines. Mais la Gecamines, c’est une entreprise qui a un seul propriétaire, un seul actionnaire, l’État», a précisé Jean Mukalayi. Les syndicalistes ont plaidé pour que l’État consente à réinvestir une partie des bénéfices tirés des collaborations avec des partenaires privés dans la modernisation de l’entreprise. «C’est à ce niveau-là que se trouve le problème», a ajouté le président de l’intersyndicale, en appelant à une réflexion stratégique sur l’utilisation des ressources générées par les partenariats.

Vers une vision commune

Cette audience avec la Première Ministre représente une étape décisive pour l’avenir de la Générale des Carrières et des Mines. Les échanges entre la Cheffe du Gouvernement et la délégation syndicale ont mis en lumière non seulement les défis à relever, mais aussi les opportunités à saisir. La volonté de la Première Ministre est d’engager un dialogue constructif avec les syndicats, un signal positif pour l’ensemble des travailleurs de la Gecamines, qui attendent des actions concrètes.

Il est essentiel que cette dynamique se traduise par des mesures tangibles et des investissements appropriés. Un engagement fort de l’État et des partenaires privés sera nécessaire pour redonner à la Gecamines son statut de fleuron de l’économie congolaise, a reconnu Judith Suminwa Tuluka.

Un avenir à construire ensemble

Cette audience est un moment charnière pour la Gecamines et pour l’économie nationale. Les engagements pris par la Première Ministre et les syndicats vont désormais se concrétiser par des actions efficaces. La revitalisation de la Gecamines est non seulement une question de survie pour l’entreprise, mais également un enjeu majeur pour l’ensemble du pays. Ensemble, le Gouvernement et les syndicats vont travailler à bâtir un avenir prometteur pour cette entreprise emblématique.

Il faut rappeler que le premier pilier du Programme d’Actions du Gouvernement Suminwa prévoit de développer une industrie minière compétitive. Et parmi les actions identifiées, on note la
réalisation de l’état des lieux des sociétés minières de l’État, en veillant à la mise en adéquation de leurs plans stratégiques de
développement et de leurs plans de restructuration.

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Gestion des entreprises publiques en RDC : La Première Ministre appelle les femmes mandataires à garantir la bonne gouvernance

Le 07 Novembre 2024, la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a reçu, en audience, la délégation du Réseau des femmes mandataires de la RDC (RFMP) conduite par sa présidente, Sylvie Elenge, Directrice Générale de la Rtnc.
Le RFMP est constitué des femmes Présidentes de Conseils d’administration, Directrices générales, Directrices générales adjointes et Administratrices du secteur public.

Au cours de cette rencontre, et à travers un mémo, le Réseau a fait part à la Cheffe de l’Exécutif central des préoccupations relatives à la gestion de leurs entreprises respectives, ainsi que des difficultés auxquelles elles font face, notamment : les conditions de travail des mandataires et des employés en vue d’une amélioration , les impaiements et manque de frais de fonctionnement dans les établissements nouvellement créés, la disparités de traitement entre mandataires du portefeuille.

Elles ont également sollicité l’appui du Gouvernement sur les réformes à apporter au sein de leurs entreprises.

«Il était question d’avoir un premier contact avec la Première Ministre, faire un bref aperçu de nos entreprises.
Nous avons parlé des réformes et de l’amélioration de manière générale, des conditions de travail des dirigeants et des agents des entreprises publiques. La Première Ministre nous a encouragées et orientées. Elle nous a motivées à ne pas s’attarder sur les conflits », a fait savoir Christelle Muabilu, Secrétaire du RFMP.

Le réseau était émerveillé de constater la maîtrise de toutes ces questions par la Première Ministre qui leur a annoncé que le Gouvernement travaillait déjà sur leurs préoccupations.
Et pour mettre fin à la politisation et au favoritisme tant décriés, des critères objectifs et des tests seront imposés pour certains postes en vue de rendre compétitives les entreprises publiques, a prévenu la Patronne de l’Exécutif.

La bonne gouvernance au sein des entreprises publiques est une priorité pour Judith Suminwa. La Première Ministre a interpellé les femmes mandataires publiques à œuvrer pour la bonne gouvernance en vue d’atteindre les résultats, mais aussi de contribuer au développement socio-économique du pays.

Au cinquième pilier de son Programme d’Actions (PAG 2024-2028), le Gouvernement Suminwa s’engage entre autres pour l’amélioration de la gestion des ressources humaines de l’Etat. Il définit une nouvelle politique salariale plus équitable, rationnelle et inclusive pour tous, sans discrimination, y compris à l’égard des personnes vivant avec handicap et les autres personnes vulnérables.

Le réseau des femmes mandataires est une structure technique et professionnelle, portée d’une part, par le souci d’accompagner le Chef de l’État dans sa vision de relever le pays dans tous les secteurs de la vie publique. Il travaille pour la viabilité des entreprises publiques afin qu’elles jouent pleinement leur rôle et à offrir à la population congolaise une meilleure qualité des services .

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Fin de l’année 2024: le Gouvernement SUMINWA veille sur les prix des biens, le taux de change et l’exécution des dépenses publiques

Le Comité de Conjoncture Économique s’est réuni, ce mercredi 6 novembre 2024 à la Primature, sous la présidence de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Au cours de cette réunion stratégique, le Gouvernement a tablé sur des points essentiels au bon fonctionnement de l’économie du pays, à savoir : la question relative à la surveillance des marchés de change et des biens et services ; le niveau d’exécution de la dépense publique et la mobilisation des recettes ; ainsi que la collaboration entre le Ministère de l’Économie et l’Inspection générale des finances (IGF) pour la baisse des prix des denrées alimentaires importées.

En effet, le Gouvernement note une stabilité des prix dans les différents marchés et la maîtrise du taux d’inflation.

“La réunion du Comité de conjoncture économique de ce mercredi a abordé essentiellement la question de la surveillance des marchés de change et des biens et services pour confirmer la stabilité qui s’est installée sur ces différents marchés semaine après semaine. Le niveau des prix est relativement stable. Le taux d’inflation est maîtrisé. Pareillement pour le marché de change où l’on observe une stabilité relative tant sur le marché indicatif que sur le marché parallèle”, a dit Daniel Mukoko Samba, Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie nationale.

Mise en place des stratégies pour une bonne exécution des dépenses publiques

Dans la perspective de préserver cette stabilité des prix sur les marchés, le Gouvernement Suminwa veille minutieusement à la bonne exécution des dépenses publiques ainsi que la mobilisation des recettes. Par ailleurs, il s’est fixé l’objectif de garder un niveau tolérable des dépenses en urgence en cette fin de l’année.

“Puisqu’on tend vers la fin de l’année, le Comité s’est également appesanti sur le niveau d’exécution des dépenses publiques. Il nous reste deux mois pour l’exercice 2024. Pour préserver la stabilité des prix, la clé est bien sûre la bonne exécution des dépenses publiques et la mobilisation des recettes. Le mois de novembre est un mois fiscal, il est important que les recettes publiques soient mobilisées à la hauteur voulue mais qu’il y ait aussi une bonne maîtrise des dépenses publiques essentiellement les dépenses en urgence. Le gouvernement s’est fixé l’objectif de garder un niveau tolérable des dépenses en urgence”, a renchéri Daniel Mukoko Samba.

À ce sujet, la réunion du Comité de Conjoncture Économique a pris la résolution d’obtenir du Ministère des Finances et du Ministère du Budget, un plan de trésorerie pour les deux derniers mois de cette année afin de mieux contrôler les dépenses publiques.

Partenariat IGF-Ministère de l’Économie pour la baisse des prix des denrées alimentaires importées

La Première Ministre a chargé le Ministre de l’Economie et l’Inspecteur général des finances à collaborer pour faciliter la baisse des prix des denrées alimentaires importées.

“La Première Ministre a signé le décret relatif à la lutte contre la vie chère qui consiste à obtenir la baisse des prix des denrées alimentaires importées. Il a été décidé que le Ministère de l’Économie nationale avec l’assistance de l’IGF puissent procéder à la certification de stocks de manière à pouvoir faire bénéficier les importateurs des crédits d’impôts à valoir sur les importations futures. Ce qui permettra d’obtenir la baisse de ces prix dans le meilleur delai possible”, a conclu Daniel Mukoko Samba, porte-parole du Comité de Conjoncture Économique.

Notons que le Ministère de l’Economie nationale va amorcer les contrôles économiques comme bouclier contre la spéculation et protecteurs des droits des consommateurs. Ses équipes de contrôle déployées sur terrain vérifieront les pratiques commerciales, la transparence, le respect de la réglementation en matière de prix et le respect des règles de concurrence. Chaque entreprise ou commerçant est appelé à afficher clairement les prix de ses produits et services. Cette obligation légale permet de garantir la transparence et d’éviter la spéculation.

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